Freikorps von Epp |
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Franz
Ritter[]
von Epp,
("Ritter" est
un titre de noblesse allemand dont l'équivalent français est
« chevalier ») est né le à Munich et mort le dans la même ville. C’est un officier de l'armée
impériale allemande du début du
XXe siècle, militant
d'extrême droite, qui est devenu
Reichsstatthalter
de Bavière sous le Troisième Reich. Le terme de
Reichsstatthalter
« gouverneur impérial » ou « gouverneur du Reich ») désignait un haut
fonctionnaire chargé de l'administration d'un territoire du Reich, à
l'époque de l'Empire allemand des Hohenzollern, mais aussi à l'époque du
Troisième Reich, dans le système administratif et politique nazi. |
Au cours de la Première Guerre mondiale, il commande un régiment de
l’infanterie bavaroise le « Infanterie-Leibregiment »,
avec lequel il combat en France, en Serbie, en Roumanie et en Italie,
lors des batailles de l'Isonzo. Il est décoré à de nombreuses reprises
et reçoit notamment, le la médaille du mérite militaire de Bavière ; anobli le , il est décoré, le , de la médaille « Pour le Mérite », la plus haute
distinction militaire allemande. |
Après la fin de la guerre, il fonde le Freikorps
Epp, une organisation paramilitaire de droite,
essentiellement composée de vétérans du conflit mondial, dont Ernst
Röhm, le futur chef de la SA[
(Section d’assaut)].
Son corps franc participe à l’écrasement de la République des conseils
de Bavière et est responsable de plusieurs massacres. Epp rejoint
ensuite la Reichswehr, (littéralement « force de défense du
Reich », c'était l'armée de la République de Weimar, de 1919 à 1935) au
sein de laquelle il est promu Generalmajor en 1922. Il quitte
l’armée en 1923, en raison de ses liens avec des organisations d’extrême
droite et de ses activités au sein du Parti populaire bavarois. |
Dès 1920, Epp soutient le parti nazi : en , il met à sa disposition 60 000 marks provenant des fonds secrets de l’armée afin de permettre le rachat du Völkischer Beobachter (Organe de presse). Lors du putsch de la Brasserie, en , Epp met à profit ses étroites relations avec Röhm pour servir d’intermédiaire entre celui-ci et le général Jakob von Danner et négocier une reddition honorable et sans effusion de sang (Ce corps de volontaires est l'une des «cellules de naissance» du mouvement nazi). |
En 1928, Epp, qui a quitté le Parti populaire bavarois, est élu député au Reichstag, poste qu’il conserve ensuite jusqu’en 1945 ; la même année, il est nommé à la tête du département politico-militaire du parti nazi, puis en 1936, à la direction de la Société coloniale allemande |
Le |
Il entre en conflit avec le premier
ministre bavarois, Ludwig Siebert, conflit qui tourne à l’avantage de ce
dernier. Les efforts d’Epp pour limiter l’influence du gouvernement
national sur les affaires intérieures bavaroises échouent, mais il
conserve son poste jusqu’à la fin de la guerre, même s’il n’a plus de
réel rôle politique. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Epp prend
ses distances avec les dirigeants nazis, en raison de querelles
personnelles ; il ne remet cependant pas en question avec les
orientations politiques du régime nazi. |
En 1945 Epp, âgé de
77 ans, est arrêté sur l’ordre de Paul
Giesler, le successeur de Siebert, pour ses liens supposés avec le
groupe de résistance anti-nazi, le Freiheitsaktion Bayern, dirigé
par Rupprecht Gerngroß : Epp n’est pourtant pas directement impliqué
dans les activités de cette organisation, dont l'objectif est une
reddition face aux armées alliées, ce qu’Epp considère comme une
trahison de l’armée allemande[………..] |
Interné à la fin de la guerre par les Américains, Epp meurt un an et
demi plus tard dans un camp de prisonniers. |
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