BIOGRAPHIE D'ANDRE EMILE OMER OSCAR PELABON |
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1910 : - Naissance à Vieux-Condé (Nord) le 14 mars 1910. (Matricule 899-2) |
- Il se marie avec Simone Paule Kahn à Paris (16°) le 27 octobre 1939. |
- Préfet honoraire, il décéde le 17 octobre 1984 à Paris. |
- Son père Oscar Emile Désiré Pelabon (Ingénieur des mines travaillait comme ingénieur dans une compagnie minière du Valenciennois). |
- Sa mère Marie Malvina Céline Gabez |
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Etudes au Lycée Janson-de-Sailly à Paris |
1928 : André est reçu à l’École polytechnique et choisit le célèbre corps du Génie Maritime. (JO du 04/09/1928) |
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( Le Figaro du 31/08/1930) |
1930 : Nommé Ingénieur du génie maritime de 3° classe (JO du 20/09/1930) |
1932 : Le 13 octobre, il est affecté à l'Ecole Supérieure d'Aéronautique de Cherbourg comme ingénieur du génie maritime de 2° classe). |
1933 : Le 5 août, il est affecté au port de Brest. |
1934 : Sur le plan technique, il s’oriente vers l’aéronautique militaire, que la création du Ministère de l’Air développe et intègre son jeune Service Technique et de Recherche dans le département des hydravions et appareils de porte avions. |
1935 : Le 9 avril, il est affecté au service technique des construction navale à Paris. |
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(Source : Gallica JO du 05/04/1935) |
1936 : Diplômé de l'Ecole des Langues Orientales. Il s’intéresse à la Russie et séjourne plusieurs mois en URSS. |
Le 18 Novembre, il continue ses services au ministère de l'air. |
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(Source : Gallica JO du 19/11/1936) |
1938 : le 25 janvier, il est ingénieur de 1ère classe du Génie Maritime en mission au ministère de l'air. Détaché à la section "Hydravions et avions de porte-avions" du service technique aéro du ministère de l'air. |
1940 : En juin, il demande une affectation au Maroc et se voit confier la responsabilité d’un atelier de réparation d’avions à Casablanca. Il organise la mise en place de dépôts camouflés de matières premières et de machines outils provenant des bateaux déroutés sur Casablanca au moment de l'armistice. |
Il organise également un passage pour envoyer en Amérique des juifs fuyant l’Europe et des filières vers Gibraltar pour ceux qui voulaient rejoindre de Gaulle. |
1941 : Nommé ingénieur principal le 6 octobre 1941, sous-directeur de l'atelier industriel de F Air à Casablanca |
En novembre, le renvoi de Weygand, le convainc de rallier la France Libre. |
1942 : Avec
l'aide du consul américain à Casablanca, il rallie la France Libre à
Gibraltar le 9 août 1942. En fin d'année, il arrive à Londres : affecté au BCRA. |
1943 : Affecté au Commissariat à la marine à Londres en février 1943 (accueil d’un sous-marin russe expérimental ; lettre personnelle de Staline à Churchill pour remercier cet officier français.), puis à l'Etat-major particulier du général de Gaulle à Alger. |
En mars,
il est affecté à la mission Catroux à Alger comme représentant officieux
du BCRA du colonel Passy, sous une couverture officiellement plus
discrète. Il a pour misson d’installer une centrale radio capable de travailler avec la métropole et connaissant les convois de péniches alimentant la Wehrmacht qui se bat contre l’armée rouge à l’embouchure du Danube, il en informe l’ambassade d’URSS à Alger. Chaque convoi arrivant en vue de l’Adriatique était détruit par un bombardement des russes. Soutenu par de Gaulle, mais en difficulté tant avec Giraud que Catroux, il doit provisoirement quitter Alger jusqu’au retour du chef de la France Libre. Après quoi il devient responsable de la section du BCRA d’Alger, où sa femme qui travaille aussi pour le BCRA le rejoint. |
1944 - Il est placé en mission hors
cadre (de l'armée) en septembre 1944 Le 07 octobre, il est nommé par de Gaulle , à l’âge extrêmement jeune de 34 ans, directeur général de la Sûreté Nationale et doit faire face aux tentatives de noyautage du parti communiste. Il lui revient de contrarier les tentatives de noyautage de la police par les communistes. Il crée les CRS et la DST (Service de contre-espionnage). |
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(Source : Gallica JO du 08/10/1944) |
1946 : Le 12 mars, il est nommé Préfet Hors-classe Hors cadres. |
Le 01 avril, il est nommé ingénieur en chef de 2° classe et quitte le service actif de l'armée (Décret portant reconstitution d'ancienneté). |
Le 11 septembre, il est nommé Préfet Hors-classe Hors cadres, Préfet de la Loire-Inférieure. |
Il est intégré dans le cadre des administrateurs Civil en qualité d'administrateur civil de 1° classe. (JO du 10 novembre 1946). |
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(Source : Gallica JO du 12/09/1946) |
1947 : Il est Secrétaire Général du gouvernement général de l’Algérie en Janvier 1947. |
1948 : Il est autorisé à porter la médaille des évades par décret du 21 février. |
1950 : Inspecteur général de l'administration en mission extraordinaire (I.G.A.M.E.) de la 4° région militaire. |
1951 : Inspecteur général de l'administration en mission extraordinaire (I.G.A.M.E.) de la 1° région militaire et chargé du service national de la protection civile. Il serait à l'origine du Plan ORSEC (Organisation des secours - Instruction ministérielle du 5 février 1952.) |
1953 : Préfet des Bouches-du-Rhône et chargé des fonctions d'I.G.A.M.E. pour les départements de la 9° région militaire. Il engage le déroctage du canal reliant l’étang de Berre à la méditerranée permettant aux gros porteurs de pétrole de desservir directement la raffinerie. |
1954 : Directeur du cabinet de Pierre Mendès-France à la présidence du conseil. Lorsque ce dernier accompagné du maréchal Juin, doit se rendre à Tunis pour proclamer l’indépendance, il envoi Pélabon en avant-garde. Il joue alors un rôle important dans plusieurs dossiers comme celui de l’indépendance de la Tunisie. |
1956 : A la demande de Désiré Pelabon ( voir la saga familiale Pelabon sur ce site : https://journals.openedition.org/sabix/1007) qui cherche son successeur à la tête des ANF (Ateliers de Construction du Nord de le France), il met fin à sa carrière administrative, et vient diriger les ANF dont il sera le président jusqu’en 1980. |
Dès cette époque, le groupe se diversifie dans la location de wagons en créant à cette fin la société de location SATI. A la même époque, la fédération des industries ferroviaires obtient une commande de l’Allemagne de l’Est de 10 000 wagons spéciaux, dont la moitié pour les ANF |
Sous la présidence d'André, furent fabriqués dans les usines de Blanc-Misseron : - les turbotrains vendus en Iran (liaison Téhéran-Mechad), en Egypte (lisaison Alexandrie-Le Caire) et aux USA pour la radiale de Chicago. - les métros : de Mexico, Chicago, Caracas et New York. |
Les ateliers des ANF fabriqueront également des wagons de marchandises de tout type, notamment des citernes et réservoirs pour le transport de gaz liquéfiés, produits chimiques et pétroliers ; aussi des milliers de wagons pour l’Allemagne de l’Est. |
Tous les autorails de la SNCF ont été fabriqués par les ANF, ainsi que des voitures à voyageurs et wagons de tout type. |
Filiale des ANF, la SATI, loueur de matériel comptait en 1957 deux wagons à l’arrivée d’André Pelabon ; sous l’impulsion de Magonty, elle exploitait un parc de 27000 wagons et Conteneurs citernes quand elle fut vendue à un financier suisse en 1991 pour 450 millions de nouveaux francs. |
1970 : André Pelabon déplacera le siège de l’avenue Marceau en acquérant plusieurs étages de la tour Aurore de la Défense où la direction générale migrera en 1970. |
1979 : André cède la place à Jean Pelabon à la présidence des ANF; il est nommé Président d'honneur et prend sa retraite. |
(Sources : Service
historique de la Défense Dossier de
résistant : GR 16 P 463300 - Sites : http://pelabon.unblog.fr/ et https://journals.openedition.org/sabix/1007 ) |