BIOGRAPHIE DE JOSEPH  PUYBARAUD
 
CG-Puybaraud
 

Né le 14 septembre 1889 - Ambès, 33810, Gironde, Aquitaine, FRANCE

Marié le 12 octobre 1915 à Marie Geneviève Signac. 
Décédé le 5 mai 1982 - Combo les Bains, 64250, Pyrenées Atlantiques, Aquitaine, FRANCE. 
 
 
SERVICE MILITAIRE :
Engagé volontaire pour 5 ans le 21 janvier 1908 au 9°régiment de Hussard comme cavalier de 2° classe.
Nommé brigadier le 7 avril 1909
Nommé Maréchal des logis le 22 septembre 1910. Détaché au 17° escadron du train des équipages à Alger il embarque le 5 mai 1911.
Détaché au 5°escadron du train des équipages au Maroc le 16 septembre 1911.
Rengagé pour un an le 31 octobre 1912
Rengagé pour deux ans le 25 octobre 1913.  Aux armes le 2 août 1914.
Blessé le 25 août 1914 par un coup de feu au col de la grande Fosse - Fracture du radius gauche - Evacué  à l'Hôpital militaire de Chambéry.
Entre à l'hopital de Bordeaux le 3 novembre 1914 pour une hernie inguinale et une amyotrophie du bras droit.
Nommé adjudant le 1er juin 1915 passe au 15° groupe de Cav. de remonte. puis au 9°groupe.
La commission de réforme le déclare inapte pour deux  à plusieurs reprises du 17/04/1916 au 14/09/1918
Rengagé pour 4 ans le 2 janvier 1919
 
Nommé commissaire de police à Cours (Rhône)
Entré en fonction le 8 septembre 1924 rayé des contrôles le dit jour et admis à faire valoir ses droits à la retraite proportionnelle. - Classé affecté spécial au titre de la sureté générale.
  ( Source : https://archives.gironde.fr/ark:/25651/vtafc8204f1db26b7c4 )
 
SERVICE DANS LA POLICE : 
Nommé Commissaire de police à Cours. (Rhône)
(JO du 11/08/24)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire à Isle-sur-Sorgue.
(JO du 02/11/24)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire de 2°classe à Châteaurenard. 
(JO du 10/03/26)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire de 1° classe sur les chemins de fer du midi 
(JO du 07/11/29)(Source : Gallica) 
Promu commissaire spécial hors classe à Bordeaux.
(JO du 06/04/30)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire de police Hors classe 3° echelon à Marseille. 
(JO du 28/12/34)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire de police Hors classe 2° echelon à  Nimes
(JO du 04/07/35)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire de police Hors classe 2° echelon à Bordeaux
(JO du 14/05/36)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire de police spéciale à Mont-de-Marsan  
(JO du 22/07/38)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire spécial de police hors classe 1° échelon  à Perpignan.
(JO du 18/03/41)(Source : Gallica) 
Nommé commissaire principal de 1° classe, chef de service des renseignement généraux de Perpignan. 
 
( JO du 26/09/42) (Source : Gallica) 
Promu commissaire divisionnaire
 
(JO du 27/11/42) (Source : Gallica) 
Révoqué de ses fonctions 
 
 (JO du 10/06/43) (Source : Gallica) 
Le contrôleur général Puybaraud est nommé chevalier de la Légion d'honneur. 
 
(JO du 01/07/46) (Source : Gallica) 
Nommé directeur départemental des service de police de l'Hérault 
 
(JO du 22/08/46) (Source : Gallica) 
Nommé sous-directeur de 1° classe à la direction générale de la sûreté nationale. 
Le 16 février 1947, il  prend le commandement de la sous-direction des CRS.
 
(JO du 12/03/47) (Source : Gallica) 
Admis à faire valoir ses droits à la retraite le 11 août 1947.
 
(JO du 02/10/47) (Source : Gallica) 
 
LA RESISTANCE :
 
Faisait parti du S.R. Marine réseau Edouard du 14/04/41 au 30/09/44 comme agent de renseignement. 
Faisait parti du réseau "**ALIBI" de janvier 43 à septembre 44.
 **  Le réseau de renseignement Alibi était présent sur l'ensemble de la France de juillet 1940 à la Libération. Il compta quatre cent cinquante agents répartis dans une vingtaine de sous-réseaux et groupes. Alibi transmettait ses renseignements à l'Intelligence Service britanique (IS) via une quinzaine de postes éméteurs-récepteurs clandestins. Très efficace, Alibi ne compta que quinze morts en quatre ans d'existence (et vingt tués ou disparus pour le sous-réseauMaurice).
Révoqué de la police, il est interné du 26/05/43  au camp d'internement politique d'Evaux-les-Bains (Creuse) - évadé le 8 juin 44.
 
 Entre dans les FFI le 12 juin 1944 avec le grade de commandant dans le groupement "GAO"
 
 
(Document coll Roderic Martin)  
 
(Document coll Roderic Martin) 
 
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Extrait de la revue "La Flamme" de mars 1947.
 
                 « LA FLAMME » est heureuse de saluer la nomination au poste de Sous-Directeur des C. R. S., en remplacement de M. le Colonel GENTIEN, appelé par le Ministère de la Guerre à d'autres fonctions, de M. Joseph PUYBARAUD, ex-Directeur Départemental de la Police de MONTPELLIER.
                Cette affectation, effective depuis le 16 février 1947, met à la tête de nos formations un chef, issu de la Police, dont le passé est des plus remarquables tant au point de vue professionnel qu'au point die vue patriotique.
                 Né le 14 septembre 1889, M. PUYBARAUD entre dans la Police en 1924 après avoir subi avec succès le concours de Commissaire de Police. Gravissant chacun des échelons de la hiérarchie, il est nommé Commissaire spécial, chef de service en 1937, Commissaire Divisionnaire en 1939 et occupe, à partir du 1er novembre 1944, le poste de Contrôleur Général de 1ère classe jusqu'au 16 février 1947, date de sa prise de Commandement à la Sous-Direction des C. R. S.
                 Ancien combattant des deux guerres, ardent républicain, il sent, au lendemain de l'armistice de 1940, que sa tâche de Français n'est pas terminée. Dès la cession provisoire des hostilités, il met ses fonctions de Commissaire Divisionnaire au service de la Résistance. Sa prise de position vis-à-vis du prétendu gouvernement de VICHY, son action clandestine dans les S. R. français et étrangers (belge, anglais, hollandais) devaient provoquer son internement et sa révocation.  
                 Arrêté le 11 mai 1943, il est interné au Camp d'EVAUX le 14 mai et révoqué le 1er juin, VICHY désirant ainsi mettre un terme aux agissements d'un élément « dangereux pour la sécurité publique et la défense nationale ». Après 53 jours d'emprisonnement au secret, après de longs mois de privations et de souffrances morales endurées stoïquement, M. PUYBARAUD s'évade du camp d'internement le 8 juin 1944 et gagne le maquis de la CORREZE. Là, sous le pseudonyme de « Colonel JEAN », il commande un important groupe de sécurité (Corps Francs) AS/FTPF jusqu'à la Libération où il a la satisfaction de recevoir sa réintégration dans les cadres de la Police qu'il a si bien servie.
                 Blessé grièvement pendant la guerre 1914-1918, physiquement affaibli par un internement épuisant et inique, M. PUYBARAUD peut porter avec un légitime orgueil, les décorations qui ornent sa poitrine : Légion d'honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance, Médaille des Blessés, Médaille Commémorative du Maroc, Médaille Coloniale, Médaille d'Honneur de la Police, etc., etc... Et les C. R. S. peuvent être fières d'avoir à leur tête un homme qui a payé très cher, dans son corps et dans son âme, pour défendre un idéal de pur républicain et de citoyen avide de liberté.
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Médailles :
Médaille commémorative avec agrafe du Maroc
Médaille Coloniale avec agrafe du Maroc
Médaille commémorative de la grande guerre
Médaille interalliée - dite de la victoire
Médaille des blessés de guerre 
Médaille Militaire 
Médaille d'académie    (Nommé Officier d'académie - JO du 02/04/39) 
Médaille de chevalier de la légion d'honneur 
Médaille d'honneur de la police