BIOGRAPHIE DE MARY JULIEN GERARD ESTREGUIL
(GR 16 P 212038 ESTREGUIL, Gérard Julien Justin Mary 03.11.1910 Rivière-Saas-et-Gourby Landes FRANCE Homologué)
 
Né le 3 novembre 1910 à Rivière (Landes)
Fils de Jean (Chef de station) et de Lucie Marie Peyrou
Marié à Auch le 15 septembre 1932 avec Renée Orliac
Décédé à Agen le 27 septembre 1960
 
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Il s'engage dans l'armée le 17 janvier 1930 au 5° RTA à Alger puis au 3° RTM
         
Nommé Caporal le 28/07/1930
Nommé Caporal Chef le 17/10/1930
Nommé sergent le 01/03/1931
Nommé sergent chef comptable le 01/06/1935
Nommé adjudant le 01/01/1939
Nommé adjudant chef le 12/12/1939
Le 1 juin 1940, il est promu sous-lieutenant à titre temporaire.



(Source : Gallica  -  JO du 07/06/1940)
Il est replacé dans le grade d'aspirant d'active à titre définitif le 01/09/1940.
Il est mis en congé d'armistice en février 1942 et il entre dans la police.
 
En février 1942, il est nommé Officier de paix et il est affecté au corps urbain de Béziers.

(Source : Gallica  -  JO du  06/02/1942)
Il prévient les Israélites la veille de leur arrestation et leur a permis de prendre la fuite avant les rafles.
En août 1942, il doit être affecté dans les GMR à toulouse.

(Source : Gallica  -  JO du 19/08/1942)
En fait, il est nommé au CU d'Agen. Avec la complicité de gardiens de la paix résistants, il fait prévenir les jeunes gens désignés pour le départ en allemagne, la veille de la remise des convocations.
Il est sollicité pour organiser la résistance armée dans le département du lot et Garonne.
Il entre dans la résistance au corps Franc Pommies en décembre 1942.  Il recrute  un bataillon dont il assure le commandement effectif.                             

(Source : SHD - Dossier de résistant GR 16 P 212038)
Il est recherché par la Gestapo et condamné à mort le 14 octobre 1943. Sa femme a été arrêtée, interrogée et menacée de déportation. Son frère est arrêté par la gestapo de Tarbes prendra lui aussi le maquis et sera tué au combat d'Higuères-Souye.
En décembre 1943, Officier de paix de 2° classe, il est suspendu sans traitement.

(Source : Gallica  -  JO du 11/12/1943 )
 
En mai 1944, il est révoqué.
 
(Source : Gallica  -  JO du 04/06/1944)
Revenu à Agen le 22 août 1944, il est nommé à la demande du Préfet et avec l'avis favorable du comité départemental de libération Commisaire central de Police à Agen.

(Source : SHD - Dossier de résistant GR 16 P 212038)
En février 1945, il est réintégré dans les cadres de la sûreté nationale.

 
(Source : Gallica  -  JO du 04/03/1945)
 
En février 1946, il est affecté au CU d'Agen.
 
(Source : Gallica  -  JO du 12/02/1946)
 
 En février 1949, il est nommé Chevalier dans l'ordre National de la légion d'honneur.  
 
(Source : Base leonore)
Cette décoration lui a été remise par le Colonel Taillart, le 8 mai 1949 à l'occasion d'une prise d'armes.
 
Décorations :
- Chevalier de la légion d'honneur
- Croix de guerre 1939-45 avec étoile d'argent (citation à la Division)
- Croix de guerre des TOE
- Croix du combattant 1939-1945
- Médaille Coloniale agraphe Maroc
- Chevalier du Ouissam-Ala-Ouite