BIOGRAPHIE DE MARCEL GEORGES GAUTRAT
 
 
 
Né le 27 mai 1901 à Châteauroux (36 Indre)                             
Fils de Auguste et de Marie Louise Colin
Marié le 14 novembre 1935 à Paris 15° avec Marie Louise Guérin (née le 16 mars 1908 à Paris 13°)
Décédé le 13 août 1979 à Paris
 
Matricule 1637 classe 1921
 
 
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Admissible à  L'Ecole Spéciale Militaire   ( JO du 25/06/1920 - Gallica-BNF)
Admis à  L'Ecole Spéciale Militaire    ( JO du 27/02/1921- Gallica-BNF)
 
En 1935 Capitaine à l'Ecole supérieure de Guerre.
 
Ses corps d'affectations militaires
 
- Ecole de Saint Cyr
- 503° régiment de chars de combat
- 505° régiment de chars de combat
- 517° régiment de chars de combat
-   62° bataillon de chars de combat
- 510° régiment de chars de combat
- 514° régiment de chars de combat
- Ecole supérieure de guerre
- Etat Major troupes du Levant
-  63° bataillon de chars de combat
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Décision  N° 18 de la Brigade
"Officier d'un grand courage, le 26 mai 1926 à l'attaque du plateau de Doukkène, a procédé à plusieurs nettoyages de résistances ennemies. N'a pas hésité à sortir plusieurs fois de son char malgré le feu violent ennemi pour faire activer le dépannage de ses chars et a exécuté des tirs très précis permettant à l'infanterie de progresser."
 
Décision N° 17  du 24 juillet 1929 du général cdt la 9° région :
"Témoignage de satisfaction mis à l'ordre de la division accordé pour le zéle apporté aux cours de garnison préparant les sous-officiers aux écoles militaires pendant l'année 1928-1929."
 
"Promu au grade de chevalier de la légion d'honneur par arrêté du 05 septembre 1940 (JO du 09/09/1940).
 
Cité à l'ordre du corps d'armée. Ordre général N° 42 A du général commandant en chef les troupes du Levant.
"Officier d'Etat Major plein d'allant, s'est dépensé sans compter au cours des opérations à l'ouest de Damas, a été griévement blessé le 1er juillet 1941 au cours d'une reconnaissance. (JO du 15/12/1941 - page 75).
 
Nommé Commandant régional (GMR) pour la région de Limoges le 26 juin 1943  ( JO du 04/07/1943 - Gallica)
 
(Source : Gallica) (Source : "Le GMR du Périgord" de S. Le Bail--p-73)
 
Janvier 1944, en Liaison avec la résistance, il est arrêté à ce titre par la police le 3 juin 1944 et fut détenu jusqu'au 28 juillet.
A partir de cette date il prépare le passage à la résistance des Groupes Mobiles de Réserve de la région de Limoges.
Le 20 août en liaison avec la Garde, il entraîne 12 groupes à la résistance permettant ainsi à ces unités d'occuper Limoges le 21 en forçant les allemands à capituler.
A partir du 21 août, Sous les ordres du Colonel Besson, dans le cadre du groupement de FFI dénomé "Garde GMR",avec le grade de lieutenant colonel FFI, il assume le commandement en opérations contre les allemands d'un groupement mixte de 10 Escadrons (Garde et GMR) représentant une force d'environ 1500 hommes. Fin des opérations actives fin septembre.
(Source : Service Historique de la Défense -Dossiers individuels de résistants  GR 16P 248104)
 
Extrait du "Le populaire du centre"
Capitulation. Fin août, les négociations se poursuivent à Limoges. Le 20, les groupes mobiles de réserve (GMR) se rallient aux maquis. Restent les Allemands... Le 21 août, le général Gleiniger refuse de sacrifier ses hommes pour obéir aux ordres de Hitler et continue de gagner du temps. Il permet ainsi à ses hommes de quitter la ville pour certains et d’être fait prisonniers dans des conditions décentes pour plus de 700 autres. La capitulation est effective à 21 heures. C’est la liesse dans les rues de la ville qui est libérée presque sans un coup de feu. Gleiniger, lui, est sur le point de mourir. Arrêté par la SS pour avoir refusé de défendre la ville, il meurt sur la route de Guéret dans une embuscade tendue par la résistance.
 
Extrait du livre de Amain Guérin " Chroniques de la resistance"
Jean Chaintron à écrit :

En août 1944, les prévisions se réalisaient. Limoges était quasiment investie par les FFI. Le colonel Besson, membre de l'ORA, à la tête des GMR qui gardaient les abords de la ville, vint à Linards pour une entrevue secrète avec Guingouin, à laquelle j'assistai en compagnie du major Staunton. Toutes les unités du colonel Besson qui occupaient les barrages extérieurs et le réduit intérieur rejoignirent les forces des FFI et le maquis dans la nuit du 20 août. L'ordre de grève générale fut donné (...). L'acte de capitulation signé le 21 août stipulait que les unités allemandes déposeraient leurs armes. (...) La nuit de ce même jour, nous entrions dans Limoges, occupant tous les points décisifs (...). Il fallait prévenir les arrestations arbitraires, organiser l'ordre et le ravitaillement. (...) A ma grande surprise, dans les premiers jours de septembre 1944, je fus nommé préfet... »

 
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JO du 31/03/1947   Nommé chef de Bataillon de réserve d'infanterie par arrêté du 24 mars 1947.
 
Par décret du 15/12/1960 (JO du 23/12/1960) il est promu au grade de colonel de réserve pour prendre rang du 1er octobre 1960.
 
Extrait du BO-RF n°8 du 6 avril 1962 - citation à l'ordre de l'armée "guerre 39-45" L'Intéressé capitaine de l'Etat Major des troupes des territoires Sud-Syrie (actuellement colonel de réserve) Cette citation annule la citation N° 42 A -  Elle comporte l'attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec Palme.
 
Par décision du 22 octobre 1962 a obtenu une lettre de félicitation du ministre pour le zèle et l'assiduité manifesté aux seances de perfectionnement au cours de l'année scolaire 1960-1961 (décision n° 35 -71 -EM / 1° RM /PM/AD )
 
Rayé des cadres de réserve de l'armée de terre a/c du 27 mai 1963 et admis à l'honnorariat de son grade par décision du 7 juin 1963 et en application de l'article 31 de la loi du 1° décembre 1956.