BIOGRAPHIE DE MAURICE JULES HENRI MARANDET |
Né le 19 mai 1913 à La Rivière-Drugeon (Doubs). |
Fils de Jules Henri et de Jeanne Louise Philippe. |
Marié avec Marguerite Jeanne Chanavat. |
Licence de physique générale et Mécanique - |
Il est décédé le 6 décembre 1996 à Versailles. |
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Militaire de carrière (artilleur). (Matricule militaire 1037-3 (Doubs) Cote 1R1004 ) |
En 1938, il entre à l'école militaire d'artillerie de Poitiers. |
( Source : Gallica - JO du 28-10-1938) |
En 1940, il est Sous-lieutenant de réserve au 54° Régiment d'Artillerie Divisionnaire (54°RAD). |
En mai, il est fait prisonnier, blessé au ventre il est hospitalisé à l’hôpital de Hirson (Aisne). |
Le général de corps d'armée Bridoux le citera à l'ordre de la Brigade. |
(Extrait de son dossier de résistant GR 16 P 390737 du Service historique de la Défense ) |
Ayant compris, parce qu'il parlait allemand, que les blessés allaient être achevés, il s’évade de l’hopital le 10 septembre, déguisé en peintre et se réfugie à Dijon chez sa soeur. |
Il passe ensuite la ligne de démarcation et se retrouve à Nïmes. |
Nommé lieutenant de réserve en avril 1941, il travaille à l’Ecole Militaire d’Artillerie. |
Démobilisé comme lieutenant d'active à titre temporaire, il est reclassé dans la police nationale. |
Fin 1942, il est admis à suivre les cours de l'école de sécurité publique. |
( Source : Gallica - JO du 07/011/1942) |
En janvier 1943, il est nommé Officier de paix hors classe. |
( Source : Gallica - JO du 24/01/1943) |
Il est affecté au GMR "Comtat" à Avignon. |
( Source : Gallica - JO du 31/05/1943) |
En octobre 1943, il entre à l'école des commandants de gardiens de la paix d'Aincourt. |
En fin d'année 1943, il est nommé commandant à la tête du GMR "Bourgogne" à Dijon. |
( Source : Gallica - JO du 26/12/1943) |
Affaire de Maiche le 19 février 1944. |
Début 1944, le commandant Marandet se propose d'identifier des miliciens dont un certain nombre souhaitaient s'infiltrer au sein des maquis. Il remet la liste au Commissaire Courty (voir pièce suivante) |
(Source : SHD dossier de résistant de Marandet Maurice - GR 16 P 390737) |
Dès que cette opération fut effectuée, les autorités surveillèrent de près le commandant. |
Contacté par le colonel Monnod, celui-ci lui demande de se préparer à rejoindre le maquis avec son groupe lorsque l'ordre lui sera donné. |
Alors qu'il préparait son groupe pour le passage à la résistance, il est dénoncé à la gestapo. |
Il est arrêté fin juillet 44 pour "intelligence avec la résistance". |
Une partie de son groupe passe à la résistance, mais 14 membres du GMR sont écroués et 58 sont consignés à la caserne sur les ordres des SS avant d'être dirigés vers l'allemagne. |
Le GMR "Bourgogne" est dissout. |
Il réussit à s'évader et rejoint le maquis. |
Les allemands furieux arrêtent madame Marandet qui sera déportée vers Ravensbruck - Matricule 62943 - le 01/09/1944 (convoi 456 de Belfort). Elle sera libérée en avril 1945 à Hambourg.) |
Le Commandant a rejoint le maquis. (pseudo : "Commandant Philippe".) |
Il est officiellement radié des cadres de la police nationale le 18 aout 1944. |
( Source : Gallica - JO du 20/08/1944 ) |
Le Maquis : |
"Comme Chef d'un
groupe du maquis d'Echalot, il a au début d’août 1944 attaqué un camion
allemand près de Poiseul-la-Grange, tuant 4 Allemands et en blessant
grièvement un cinquième. |
Il
a formé ensuite et pris le Commandement du Groupe Franc Mobile N°3
(effectifs 45 homologués) qui lors
de son installation à Origny à tué 3 Allemands
près
d'Aisey. |
A la tête de son
groupe, il a attaqué à deux reprises des camions allemands à St-Marc sur
Seine, au
lieu dit « L'homme Mort »; ou
une trentaine d'allemands ont été tués, perdant lui-même 2 hommes qui
ont été enterrés à Bremur le 23 Août 1944. |
Il a participé
sous les ordres du Colonel Monod à la première attaque de Chatillon,
opération qui
s'est soldée par un échec
|
Il a attaqué une
colonne d'artillerie allemande qui se dirigeait de St-Marc sur Dijon. |
A la libération
de Chatillon sur Seine,
il a été attaqué par une
Colonne allemande qui cherchait à s'enfuir vers Brion, son unité étant
stationnée à Villotte, |
Parti ensuite avec le Régiment de Bourgogne, comme Chef de Bataillon (effectif 500 hommes) et ensuite comme Commandant du Groupe Franc du Régiment, il a eu une brillante conduite qui lui a valu d'élogieuses citation". |
(Source : Attestation du Cne Alizon ex-Cdt départemental des FFI de Côte d'or - SHD dossier de résistant de Marandet) |
Citation à l'ordre de l'Armée en date du 28/11/44. |
(Source : SHD dossier de résistant de M.Marandet) |
Il effectue la campagne d'Alsace comme commandant de la compagnie franche du régiment de Bourgogne puis dans la 5° compagnie du 35° RI (Régiment recréé à partir des maquis de Bourgogne et de l'Yonne). |
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Il est réintégré dans la Sûreté Nationale. |
( Source : Gallica - JO du 18/01/1945) |
En avril 1947, il est admis à l'honorariat de son grade de l'armée. |
( Source : Gallica - JO du 04/05/1947) |
Le 22 mai 1947, le commandant Principal Marandet est remis à disposition du ministère de la guerre. |
( Source : Gallica - JO du 15/06/1947 |
Par la suite il a été nommé Colonel et décoré de la Légion d'Honneur (Officier) |