BIOGRAPHIE DE MICHEL ALEXANDRE MARIE  TOULLEC

Memorial geneweb Cette fiche apparaît dans le relevé suivant : 29 - Locquénolé - Monument aux Morts - par Bernard SIMON

(Sources : Service Historique de la Défense (SDD)dossiers des résistants cote GR 16 P 574771 - Généanet )

Né le 28 février 1926  à Brest (Finistère) (adresse 74 rue Bruat)

Fils de François Marie et de Marie Francine Le Pellec (Mariage le 3 mai à Brest).

En 1940, il fait ses études à "l'Ecole des Pupilles de la Marine".

Décès le 2 juin 1945 à Rennes.

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(Source : Service historique de la défense son dossier de résistant cote GR 16 P 574771)

En 1942, il travaillait avec Piaud qui faisait partie du 2° bureau. Employé comme interprète à la base sous-marine, il fait de nombreux sabotages.

Dans la résistance en 1943 >> Pseudo : Madec/Leroy

Caporal-chef, avec 4 hommes sous son autorité.

En août, il participe à de nombreux coups de main chez des officiers allemands pour prendre des armes, des uniformes et des documents.

En septembre 1943, il s'empare des tickets à la mairie de Guilers et diffuse des tract de la D.F. à Brest

Voir avec le lien suivant ses actions dans la résistance au sein  du Groupe Action Directe et du mouvement Défense de la France (D.F.).

Mémoires des résistants de l'arrondissement de Brest.

"Mais pour marquer l’opinion, il fallait aller plus loin et frapper de plus en plus durement à l’intérieur même de la cité du Ponant. Les attentats meurtriers contre des personnes précisément identifiées allaient caractériser les derniers mois de l’Occupation à Brest comme dans l’ensemble des zones rurales du département. Ainsi, les collaborateurs notoires furent les premiers à devoir rendre des comptes. Le 9 décembre 1943 à 17 h, rue Kergorju, le secrétaire fédéral du Parti populaire français (Ppf) et interprète de la Kriegsmarine, Romain Arghiropol d’Arghir (ou d’Argyr), fut assassiné d’un coup de revolver par deux jeunes communistes.  (Source : Ouvriers de l’arsenal en résistance(s), Brest 1914-1918/1940-1944.)

Dépêche de Brest du 14-12-43

Le Parti Populaire Français ou P.P.F (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d'inspiration fasciste français en 1936-1939 et l'un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944 avec le Rassemblement National Populaire (R.N.P.) de Marcel Déat.  (Source : Wikipédia)

(Source : Archives du Finistère - enseigner_resistance_200W_72-102.pdf )

Activement recherché par la Gestapo, tous les services de police avaient sa photographie.

Quittant Brest, il rejoint un groupe de Francs-tireurs et partisants français (FTPF) dans les hautes pyrénées région n°3 sous les ordre du chef Henri Magne (ex Tonin) - Maquis de Nistos /Esparros du 15/01/44 au 23/08/44.

En mars 1944, il  participe à diverses opérations sur les routes et voies férrées des Hautes-Pyrénées.

En avril 1944 son détachement est attaqué par deux compagnies allemandes sur 28 hommes, il ne reste que 8 survivants.

Il fut ensuite incorporé le 1/10/44 au 1° Régiment de Bigorre relevant des F.F.O.

( Le régiment de Bigorre FFI, fondé au lendemain de la libération de Tarbes et des Hautes-Pyrénées en 1944 fut le résultat du regroupement et de la fusion de tous les "Groupes Francs" et Maquis des forces combattantes de la résistance intérieure (FFI et FTPF) du département des Hautes-Pyrénées.)

Il s'est battu en Normandie en compagnie des troupes américaines de juin à août 1944

Après la libération

Après sa démobilisation, il entre dans la police et il est affecté le 1er juin 1945 à la CRS n° 111 créée à Rennes le 8 décembre 1944 en remplacement du GMR Bretagne.

Il y décède le lendemain de son arrivée, le 2 juin d'une balle de révolver dans les locaux de l'unité ...

Les circonstances de ce décès restent mystérieuses ........accident.... Vengeance ....  ?