| BIOGRAPHIE DE LOUIS FROMET MARIE JOSEPH DE ROSNAY |
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| Né le 13 mars 1905 à Paris (6°arrt) |
| Fils du Baron Louis Gustave de Rosnay (Homme de lettre et publiciste) et de Jeanne Marie Joséphine André. |
| Marié à Paris 7° le 4 juin 1928 avec Christiane Simone marie Louise Richard |
| Marié à Alger le 4 juin 1960 avec Edwige Marie Josette Gonzalves. |
| Décédé le 5 novembre 1982 à Perpignan. |
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| Après des études d'agriculture, il fait le choix d'une carrière militaire. |
| Sous-officier puis officier après un passage à Saint Maixent l'école. |
| 1928 - Le 8 mars il est affecté au centre mobilisateur de cavalerie. |
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| (Source : Gallica - Jo du 08/03/1928) |
| 1930 - le 26 juin - Sous lieutenant il est en stage au 23° régiment d'infanterie coloniale. |
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| (Source : Gallica - Jo du 26/06/1930) |
| 1930 - Le 8 septembre - Officier de réserve il effectue le stage d'épreuve de 10 mois. |
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| (Source : Gallica - Jo du 08/09/1930) |
| 1931 - Le 21 mai Il est promu au grade de lieutenant dans la réserve de l'infanterie coloniale. |
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| (Source : Gallica - Jo du 21/05/1931) |
| 1932 - Le 28 octobre |
 (Source : Gallica - Jo du 28/10/1932) |
| 1937 - Le 13 septembre Il est autorisé à servir en situation d'activité |
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(Source : Gallica - Jo du 13/09/1937) |
| 1940 - Le 1 février nommé capitaine à titre temporaire |
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| (Source : Gallica - Jo du 01/02/1940) |
| 1940 - Le 27 avril .... |
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| (Source : Gallica - Jo du 27/04/1940) |
| Il participe à la campagne de France en 39-40 comme capitaine d'infanterie. |
| Malgré une conduite héroïque, il est fait prisonnier à Dunkerque en juin 1940. |
| Il est libéré de son oflag de détention comme père de famille nombreuse. |
| Il débute alors une nouvelle carrière dans les GMR (groupes mobiles de réserves). |
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| 1942 - le 1 mars. Il est affecté en stage à Versailles pour suivre un cours de sécurité publique. |
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| (Source : Gallica - Jo du 05/03/1942) |
| - le 1 mai Commandant de 3° classe il est mis à disposition du Préfet de seine et Marne (Corps urbain). |
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| (Source : Gallica - JO du 18/05/1942) |
| 1942 - le 10 novembre il est promu sur place au GMR "Bourgogne" Commandant de 2° classe. |
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| (Source : Gallica - JO du 21/11/1942) |
| 1944 - Promu sur place au GMR "Bourgogne" Commandant Principal de 2° classe. |
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| (Source : Gallica - JO du 05/05/1944) |
| 1944 - le 20 mai Nommé commandant principal de 2° classe au service technique de maintien de l'ordre. . |
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| (Source : Gallica - JO du 31/05/1944) |
| Nommé Chef du 2ème bureau de la section technique du maintien de l'ordre, il s'occupe de la centralisation des renseignements recueillis dans chaque région et de la diffusion des synthéses aux différentes autorités intéressées. |
| (Source : Jean-Marc Berlière "Police des temps Noirs" p1063) |
| 1945 - le 10 mars Il est révoqué sans pension. |
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| (Source : Gallica - JO du 28/03/1945) |
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| 1948 - Le 22 juin - Journal « Le monde »
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".......La cour de justice de la Seine, présidée par M. Castel, est appelée à juger cet
après-midi sept officiers : le colonel Charles Dupuy, les commandants et
capitaines Marcel Laguens, Jean Marty, Paul Linglet, Louis Guelot, Louis
de Rosnay et Maurice Barbannaud, qui furent affectés à l'état-major de
Joseph Darnand lorsque celui-ci fut nommé secrétaire d'État au maintien
de l'ordre. |
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Ces officiers étaient appelés à dresser les plans
techniques d'attaque contre les maquis, la direction des opérations
étant confiée à d'autres. |
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Jean Marty seul sera présent à l'audience ; les autres, laissés en
liberté provisoire, ont quitté la France. Ils seront jugés par
contumace. |
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1949 - Le 19 mars - Journal
« Le monde » : |
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"......Après
quatre jours de débats la cour de justice de Paris a acquitté le colonel
Dupuy et deux autres chefs du service technique du maintien de l'ordre,
le commandant Bonnabeaud et le capitaine de Rosnay. Le commandant
Laguens, qui avait dirigé le S.T.M.O. sous les ordres de Darnand à
l'époque de la répression sanglante de la Résistance, a été reconnu
coupable d'indignité nationale, mais relevé de la dégradation pour
services rendus à des patriotes. |
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| Après un temps dans la vie civile et souhaitant de
nouveau vivre une vie active, il intègre les CRS. |
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Après un passage au cabinet du ministre de l'Intérieur François
Mitterrand, il prend le commandement des CRS en Algérie, fonction qu'il
gardera de 1955 à décembre 1961, date à laquelle il demande sa mise en
disponibilité. |
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Il s'installe ensuite à Montpellier où il occupe un poste à
l'aménagement du territoire Languedoc Roussillon. En retraite, il reste
dans cette ville avant d'habiter Perpignan où il décède le 5 novembre
1982. |
| Louis Joseph de Rosnay était titulaire de nombreuses décorations. |
| Chevalier de la Légion d'Honneur le 26 janvier 1956, |
| décoré de la croix de la valeur militaire étoile de vermeil, |
| croix du combattant 1939-1945 |
| médaille des prisonniers, |
| palmes académiques, |
| médaille commémorative de Dunkerque (1940) |
| sans oublier son élévation au grade d'officier de
l'étoile noire et de l'étoile d’Anjouan. |