D’un soleil de printemps qui réchauffe les terres |
De la colère aveugle de quelques paysans |
Ce Jeudi 4 mars, il est je crois 15 heures |
La terre en Languedoc est souillée par du sang. |
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De tous côtés affluent des renforts de police |
Les paysans aussi sont venus tous armés. |
Sont-ils des anarchistes ? Sommes nous des milices ? |
Dans les deux camps je sais, les morts seront
pleurés. |
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Les jours s’écoulent, lentement dans le calme. |
En Narbonne et Toulouse, on enterre leurs corps. |
Dans les deux camps, je sais, tous deux étaient des
braves, |
Faut- il pour être brave, subir ce triste sort ? |
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La France toute entière consternée est surprise. |
N’y a t-il pas un moyen, sans perdre des enfants ? |
Qu’en pressant ces beaux fruits, que nous donne la
vigne, |
Coule enfin du bon vin et plus jamais de sang. |
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Que tous ceux qui ont mission de régler ces problèmes
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Le fassent vite et bien, car ici on se tue ; |
Et ce sang qui a coulé en dehors de leurs veines, |
C’est deux enfants chéris que la France a perdus. |
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