Le CASABIANDA et la Corse |
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Assiette commémorative en émaux de Longwy - Faïancerie de Saint-Jean-L'aigle. |
Quand l’Allemagne envahit la zone libre. Elle souhaite s’emparer de la flotte française basée à Toulon et entre dans l’arsenal le 27 novembre 1942. Mais les sous-marins Vénus, Casabianca, Marsouin, Iris et Glorieux appareillent en moins de 5 minutes. Certains réussissent à s’échapper, d’autres non. |
Le Casabianca obtient sa deuxième citation. |
Dès son accostage à Alger, le commandant L’Herminier se rend à
l’amirauté faire part du désir de son équipage de repartir au combat.
Moins de deux semaines plus tard, il appareille pour débarquer quatre
agents de renseignement en Corse. |
Les missions spéciales se succèdent en Provence et en Corse, en
particulier pour cacher des munitions au profit de la Résistance. Chaque
opération suit le même schéma : une approche de nuit, une journée
passée, posé sur le fond dans des conditions
d’insalubrité
difficiles et au bord de l’asphyxie, un retour en surface la nuit
suivante pour transborder rapidement et dans le plus grand silence des
caisses d’armes. La plus grande fierté de tout l’équipage est sans aucun
doute que toutes les livraisons aient été récupérées par le maquis. |
Les résultats forcent l’admiration : 35 tonnes débarquées au total. Trois nouvelles citations viennent le récompenser. Les britanniques lui attribuent le pavillon « Joly Roger » à tête de mort, offert uniquement aux sous-marins les plus méritants. |
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Mais le Casabianca ne s’arrête pas là et, le 23 septembre 1943, il débarque 109 hommes du bataillon de choc à Ajaccio. Il devient ainsi l’auteur du premier débarquement d’une force de libération sur le sol de France, qui plus est entièrement française. |
(Source :
https://www.colsbleus.fr/articles/2875 ) |