L'insigne représente le blason de la ville de Périgueux : | |
"De gueules au château à trois tours d'argent maçonnées de sable, les deux tours extérieures couvertes et pavillonnées, la tour centrale surmontée d'une fleur de lys d'or". | |
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(Cet historique est tiré du livre de Sylvain Le Bail "Le GMR du Périgord" ) | |
En décembre 1941, le GMR s'installe dans l'ancien petit séminaire situé au 1 de la rue Haute Saint Georges à Périgueux. | |
Dans le même temps une école de police à été créée dans cette même
caserne.
Ce qui pose
quelques problèmes de cohabitation, mais les autorités allemandes
ne souhaitent pas que le GMR change de casernement. En décembre
1942, on recense 107 gardiens GMR et 34 gardiens urbains en
formation. |
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Guerre 1939-1945. Centre d'éducation physique de la
police à Périgueux (Dordogne), 1944. |
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Guerre 1939-1945. Centre d'éducation physique de la police à Périgueux
(Dordogne), 1944.
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En novembre le Premier commandant du GMR (Thomas) annonce au préfet de Dordogne son arrivée avec 100 gardiens de la paix formés durant 2 à 3 mois au camp de Virevialle près de Tulle. Le préfet réquisitionne "L'ancienne école saint Georges avec ses dépendances" (ancien petit séminaire situé au 1 de la rue Haute Saint Georges à Périgueux). Le 10 décembre 1941, Le GMR Périgord y prend ses quartiers. (9 mois après le décret de création des GMR). | |
A sa création le GMR du Périgord est employé autour de sa base,
mais comme les autres groupes, il opérera assez vite sur
l'ensemble de la zone libre. Les premières missions consistent
essentiellement à la garde des axes de communications, des
édifices publics, en renfort des polices urbaines lors de visite
de personnalités, à la garde de la prison de Mauzac et à
différentes missions inhérentes au maintien de l'ordre. |
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Une brigade du GMR du Périgord en tenue de travail avec képi dans la cour de la caserne (Collection Sylvain Le Bail) | |
1942 |
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Les services habituels : |
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Garde de l'hôtel de la préfecture, la sous-préfecture de Bergerac, les mairies de Bergerac et Périgueux, les guérites relais des PTT. Renforts du commissariat par la section de permanence (lutte contre le marché noir, recherche de personnes illégalement passée en zone libre...). Garde du dépôt d'explosif de la tour blanche. Par intermittence avec un peloton de la Garde mobile, garde du centre de séjour surveillé du Sablou par deux brigades. | |
En Juillet les GMR gardent la prison de Mauzac. Logée à l'extérieur du camp, une section du GMR assure, quasiment en permanence, la garde du camp où se côtoient des prisonniers administratifs et politiques. | |
Mirador de la prison de Mauzac gardé par un GMR (Col Sylvain Le Bail) | |
En février garde du
camp Nexon affecté alors aux indésirables
Français (marché noir, droit commun, menées anti-pétainistes). |
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Missions extérieures : |
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En avril 1942, déplacement pour le voyage du maréchal Pétain (service de jalonnement) à Toulouse, Tulle, Châteauroux, au plateau de Gergovie près de Clermont-Ferrand (Il y seront logés sur de la paille dans un dépôt de l'usine Michelin). | |
Le 26 août le GMR participe à la première rafle en Dordogne. Les
Israélites seront rassemblés dans un camp régional, le camp
"Nexon" (devenu centre de transit). Plus de 200 juifs arrêtés
seront détenus à la caserne
Saint Georges et gardé par les GMR avant leur départ pour
les camps. |
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Fin août 1942, dans l'un des bâtiments occupés par le GMR, un
centre d'application de sécurité publique destiné à la formation
des commandants et officiers de gardiens de la paix sera ouvert et
c'est l'intendant Lelong (ancien officier de gendarmerie) qui en
prendra la direction. Les élèves seront logés dans les hôtels et
meublés de Périgueux. |
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Le 18 septembre 1942, Inspection du G.M.R par René Bousquet, secrétaire général pour la police. | |
"Salut aux couleurs - Le secrétaire général passe en revue le groupe motocycliste et dépose une palme au monument aux morts - Minute de silence devant le monument aux morts - Le groupe motocycliste défile devant le secrétaire général - Après le défilé, le secrétaire général félicite le commandant des G.M.R. du Périgord - Salut aux couleurs dans la cour de la caserne des G.M.R. - Allocution du secrétaire général devant le G.M.R. du Périgord et les officiels. | |
Le 8 novembre 1942 le GMR part pour Marseille, il sera logé à
l'hôtel de la plage près du Prado. Le 12 il part pour Nîmes (logé
dans un couvent) et Avignon (hébergé dans une caserne) ils
resterons en réserve de maintien de l'ordre. |
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(Le 27 novembre 1942, l'armée d'armistice est dissoute. De ses
rangs, une partie des effectifs s'engagera dans les GMR). |
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A la fin de l'année 1942, une école de moniteur de sport est créée
au sein de cette même caserne
(voir
diplômes donnés par cette école). |
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Le 12 décembre 1942, cérémonie de fin de cours de l'Ecole d'application des G.M.R. de Périgueux. | |
Les personnalités s'entretiennent avant la revue - Passage en revue des G.M.R. - Pendant la revue devant le fanion - Pendant l'hymne national - Passage en revue de la nouvelle promotion - Défilé de l'école - La musique va défiler devant les personnalités - Défilé des G.M.R. et de la Musique - Envoi et Salut des couleurs - Le directeur de la sécurité publique va remettre le fanion au directeur de l'école - Après la remise du fanion, serment des nouveaux promus et remise de la plaque de police - Discours du directeur de la sécurité publique - Fin de la cérémonie du serment. Personnalités devant l'école - Cérémonie au monument aux morts - Minute de silence devant le monument aux morts. Fin de la cérémonie. | |
1943 |
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L'effectif de 217 policiers pour le GMR est atteint en janvier.
Avec le commandant Thomas |
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Du 6 au 11 janvier le GMR est en Corrèze pour une opération de
maintien de l'ordre. |
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Une 1/2 section du GMR Périgord en opération. au premier plan, un mortier dans sa housse de protection.(Col Sylvain Le Bail) | |
Le 21 avril René Bousquet secrétaire général de la police vient à
Périgueux à l'occasion du baptême de la promotion "Confiance" de
l'école nationale de police. |
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GMR et école de police à Périgueux (col Yves Bancon) Les GMR défilent devant le palais de justice (col Yves Bancon) | |
Présentation du drapeau des GMR à Périgueux le 21/04/1943 (col Yves Bancon) | |
Montée de couleur caserne Saint Georges pour la promotion de moniteurs du 24 janvier 1943 (col Guy Bianchi) | |
Du 22 au 24 janvier 1943, le groupe est chargé de boucler une zone urbaine autour du Vieux-Port de Marseille. Soit-disant pour cibler et arrêter les hommes de la pègre Marseillaise. (Version officielle). En fait les GMR vont ainsi participer à une des plus importante rafle. Ils s'en rendront vite compte lors des gardes et des convoyages vers le camps de Fréjus. Ils participeront à la garde de ce camps avec des éléments de la Garde. (Voir le document tiré du livre "René Bousquet cet inconnu" source archives Nationale- Bousquet à Marseille-1 et Marseille-2) | |
De Fréjus, le GMR sera envoyé dans la région lyonnaise avant de rejoindre la dordogne. | |
Bouclage du vieux Port. | |
Le 20 et 21 avril,
René Bousquet secrétaire général de la police vient à
Périgueux à l'occasion du baptême de la promotion "Confiance" de
l'école nationale de police. |
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Salut aux couleurs - Lecture du classement de sortie - Proclamation des Majors - Baptême de la promotion - Prestation de serment - Remise des plaques de police - Hommage au maréchal Bugeaud (ancien gouverneur de l'Algérie durant la conquête) - Salut aux couleurs - Présentation de l'école - Démonstration des moniteurs - Remise d'insigne par le commissaire général aux sports - Félicitations du secrétaire général pour la police - Cérémonie aux couleurs - Remise de fanion - Défilé - Le secrétaire général pour la police serre la main du directeur de l'Ecole d'application. | |
Le colonel Pascot remet l'insigne de moniteur de sport au brigadier Maurice Bondon (col Guy Bianchi) | |
Devant René bousquet et le colonel Pascot, démonstrations sportives dans la cour de l'école du GMR. (col Guy Bianchi) | |
Nouvelle promotion de
la Police Nationale "Confiance"
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Le GMR part à Bourg-Lastic dans le Puy-de-Dôme, rejoindre d'autres
groupes dans le cadre d'un entraînement à la guérilla urbaine, au
maintien de l'ordre en zone urbaine et fait nouveau en zone
rurale. Vichy s'inquiète et doit réagir. |
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Le 18 juin les GMR sont chargés de surveiller les camps de jeunesse dont les magasins d'habillement et de matériels sont une cible particulièrement intéressante pour les réfractaires. Ces stocks sont constitués notamment de denrées alimentaires, de vêtements, de matériels de couchage, de chauffages etc... Deux brigades du GMR Périgord sont ainsi déplacées à Nontron et Saint-Germain-des-Prés (Dordogne). | |
Pour en savoir plus sur les camps de jeunesse
... |
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Archive INA. | |
Du 1er juillet à la fin août, un officier et 25 gardiens à
Saint-Martin-la-Meanne (Corrèze) à disposition du capitaine
commandant l'escadron 6/6 de la Garde (Recherche de bandes
armées). |
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Le 19 juillet 25 gardes se présentent à la Mairie de Bergerac pour
effectuer le transfert des jeunes de la classe 39/42 affectés à
l'aérodrome appelés à partir pour l'Allemagne. Vingt seront
trouvés et acheminés au camp Nexon. |
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Le commandant Thomas prend le commandement du groupement "D", il
céde le commandement du groupe à un lieutenant. |
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Du 15 au 18 août fouille de la zone dans le secteur de la Coquille, Cussac, La Chapelle Montbrandeix, Marval, Dournazac. | |
Les premiers signes d'une contestation "silencieuse" apparaissent
au sein du GMR dont certains des membres acceptent de moins en
moins la répression des maquis. |
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Les résistants de Dordogne-nord reçoivent l'ordre de Londres
d'empêcher les battages, car le prélèvement des récoltes est
destiné à l'Allemagne. |
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En septembre, une section de 45 hommes est chargée de la
protection des battages. Certains gardes correspondent avec les
maquis et signalent les mouvements de l'unité. |
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Témoignages : |
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Aimée Pivert, alors agent de liaison de la Résistance a connu les
battages surveillés par les maquis et les G.M.R. : « Les G.M.R.
gardaient les batteuses avec les maquis. Si d'aventure se
présentaient des hommes de Vichy pour contrôler les battages, les
résistants s'éclipsaient. Et la présence des G.M.R. les rassurait.
D'autant que des gendarmes de la brigade de Lanouaille, comme Paul
Chartrain ou Léon Borie étaient avec nous. G.M.R. et résistants
étaient de connivence.» |
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Ces faits sont confirmés par Aimé Fanet, brigadier du G.M.R. du Périgord : « En septembre 1944, je me suis rendu sur ordre, avec l'autobus à gazogène de Périgueux à Piégut-Pluviers, à mes frais, car nous avions à l'époque 70 frs de frais de déplacement individuel. Dans cette commune nous étions hébergés et nourris, fort bien d'ailleurs, sur place. Je commandais une brigade de douze hommes dans le secteur de Piégut-Pluviers. J'organisais quotidiennement des contrôles sur les axes routiers pour occuper le personnel. Puis l'ordre est arrivé de surveiller les battages. A pied, nous avons rejoint une ferme des environs où les battages étaient en cours. Nous voyant arriver de loin, les propriétaires ont cru à une bande armée de maquis F.T.P. qui venait saboter la batteuse. Notre surprise fut aussi considérable de trouver sur place des maquis de l'A.S. qui gardaient la batteuse. Cette confrontation imprévue a bien tournée. Le soir nous avons mangé ensemble, et malgré l'interdiction, j'ai autorisé, autour de l'accordéon, un bal clandestin, dirons-nous, en « service commandé. » Par la suite, nous avons escorté la batteuse sur un autre lieu. » | |
Le 1er octobre le GMR est envoyé à Limoges avec 15 escadrons,
douze GMR et 14 pelotons supplétifs de gendarmerie pour mener des
actions contre la résistance. Les GMR sont logés dans les
agglomérations des brigades qu'ils renforcent. |
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Du 18 octobre au 5 novembre opérations menées contre les
réfractaires d'un maquis A.S. à Saint-Alvère, Cendrieux,
Lanouaille, Miallet. Arrestation de 38 réfractaires du groupe A.S.
des "Sangliers" à Saint-Vincent-de-Connnezac. |
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Cet opération va marquer un changement d'attitude dans l'état
d'esprit des résistant vis-à-vis des forces de l'ordre française.
Jusqu'à présent la consigne était de ne pas ouvrir le feu sur des
français. désormais les résistants feront parler les armes. |
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Les GMR assurent la garde des usines au service de l'Allemagne. |
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Les effectifs du GMR Périgord sont au plus bas, ils passent de 218
en avril à 161 en décembre. |
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En décembre, le GMR est déplacé dans la région d'Ussel en Corrèze
où le groupe garde un camp de jeunesse dont les matériels et
véhicules sont très convoités par les réfractaires en ce début
d'hiver. |
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Le 24, le groupe sous les ordres du Lieutenant Cluzeau arrive dans
la circonscription de Châteauneuf-la-Forêt. Il y restera jusqu'au
12 février 1944. |
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Le 27 décembre Contrôles à Paulin. |
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1944 | |
Du 15 janvier au 12 février le groupe prendra une part active à la
recherche des maquis dans les communes de Châteauneuf-la-Forêt, au
monastère de Lartiges, aux carrefours de la Croix de Lattée, de la
Croix Ferrée, de Saint-Germain-les-Belles et de Plaisance.....Du
26 au 29 janvier, le groupe sillonne le secteur en colonnes
mobiles. |
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Du 31 janvier au 10 février, des barrages sont mis en place à la Croix Lattée, au carrefour de Masléon, sur les routes d'accès à l'entrée de Châteauneuf-la-Forêt (suite à un attentat commis au tunnel ferroviaire de la Souterraine) et dans de nombreux villages. | |
Hommes du GMR en position de tir dans le maquis.(Col Sylvain Le Bail) | |
Le 12 février les résistants prennent pour cible les barrages de
Tuilières et de Mauzac, le gmr est envoyé sur place mais il est
déjà trop tard, la résistance a atteint son objectif. |
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Le 17 février, l'officier Cluzeau et 34 gardiens renforcent la
garde de la prison militaire de Mauzac. |
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Le 26 février Contrôles à Ligueux - Négrondes. Après un échange de
coups de feux, deux résistants sont tués. |
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Le 3 mars Barrage routier à Manzac-sur-Vern.
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Témoignage
:
"
Max Paulais : «
Ce soir-là
nous étions sortis pour aller chercher du ravitaillement dans une
ferme des environs de Grignols. Vers 22 heures, au carrefour de
Manzac, nous avons été arrêtés par les G.M.R. de Périgueux,
accompagnés de miliciens. Albert Decker conduisait la camionnette
Chevrolet, j'étais avec lui à l'avant. A l'arrière les trois
autres dont Maurice et Pierrot, armés de mitraillettes. |
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Les G.M.R. nous ont arrêtés sans qu'il n'y ait d'échanges de coups
de feu. Ils nous ont conduits à la caserne Saint-Georges où nous
avons été interrogés. Nous avons dîné avec eux le soir. Je me
souviens même que nous avons mangé des haricots. Les GMR ne nous
ont jamais maltraités, je les ai même trouvé sympathiques;" |
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Le 4 mars Opération contre un maquis FTP à Bars. Une échauffourée
avec un groupe de résistants (Maquis de Jacquou) se termine par 1
mort (B/C Moule) et un blessé grave (S/B Bonnet) dans les rangs du
GMR. |
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Le 23 mars, les GMR doivent libérer des Miliciens bloqués
dans une ferme à La Bachellerie. |
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Le 24 mars, le Préfet rappelle au commandant les consignes que
doivent observer les GMR chargés de la garde de la préfecture : 1-
Surveillance générale, 2 - Rondes à l'extérieur, 3 - Rondes dans
les jardins et autour des bâtiments, 4 - Interpellation des
suspects aux abords de la préfecture. |
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Le 26 mars, réserve de maintien de l'ordre à la gendarmerie de
Brantôme. Deux officiers allemands avaient été abattus et en
représailles des otages ont été exécutés en les laissant sur
place. (Avec l'aide des employés municipaux et d'un menuisier qui
avait confectionné des cercueils rudimentaires, les GMR on enlevé
les corps pour les enterrer au cimetière de Brantôme). |
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Fin mars, déplacement à Thenon. |
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GMR à bord d'une Peugeot DK5J "défense des colonnes" le 9 juin 1944 (Col Sylvain Le Bail) | |
Le 10 juin, alors que le groupe est en
déplacement à Grenoble, un B/C et un gardien qui rejoignent
Périgueux sont arrêtés en gare de Thiviers par un détachement FFI.
Les deux hommes sont amenés à Excideuil (Dordogne), à l'hôtel du
Chapon fin, PC du détachement FFI. Après un jugement sommaire, les
deux hommes sont fusillés sous l'inculpation d'avoir participé en
compagnie de miliciens à des actions de représailles contre le
maquis. |
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Le 30 juin, de Grenoble le groupe se déplace à la Mûre, puis à
Lyon. Le GMR est logé au fort de la Duchère. En rentrant sur Lyon,
au retour d'une mission, le GMR tombe dans une embuscade. A bord
d'un véhicule d'alerte un B/C et deux gardiens de la Paix sont
atteints par les balles. Le gardien succombera à ses blessures. |
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Pause à la Mûre (col Sylvain Le Bail) | |
Contrôles sur le chemin de la Mûre (col Sylvain Le Bail) | |
Le 13 août, les Allemands au cours de leur retraite s'accaparent de la totalité du matériel et de l'armement du GMR. | |
Regroupé avec les GMR de Lyon, le GMR du Périgord fait la chasse
aux nazis et aux miliciens qui tentent de rejoindre l'Italie du
nord. Transformé en compagnie d'infanterie, le GMR est envoyé à
Saint-Jean-de-Maurienne et à Modane pour surveiller les camps de
prisonniers. |
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Une brigade du GMR, en septembre 1944 effectue la garde des batteuses dans le nord de la Dordogne. (Col Sylvain Le Bail) | |
Le 25 août les commandements FFI mettent en place un organisme
chargé de l'épuration. |
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Il n'y eu qu'un seul officier du GMR qui fut exécuté le 20 septembre, son grand tort fut d'avoir conduit le groupe en certaines circonstances dans des opérations contre la résistance. | |
Le 14 octobre, le détachement du GMR (150 hommes) qui se trouvait
depuis plusieurs mois à Saint-Jean-de-Maurienne rentre sur
Périgueux, son casernement est occupé par une unité FFI du génie.
Les fonctionnaires sont alors en tenue des chantiers de jeunesse. |
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Les G.M.R. créés par Vichy ont été remplacés, le 8 décembre 1944,
par les Compagnies Républicaines de Sécurité, dont la paternité
est accordée au général de Gaulle.
C'est la CRS n°123 puis plus tard la
CRS n° 22 qui occupent le
casernement de saint Georges avec l'école de police. |
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Liste non exhaustive des officiers du groupe (source Gallica J.O. de 41 à 44) : | |
Commandant Thomas Jacques puis Cdt Lachaud Jean | |
OP-HC Hourlier Roland | |
OP-2 Darse Robert | |
OP-1 Laplace Jean et Barra Camille et Duvivier Pierre | |
Commandant Jacques Thomas (Qui fut le premier commandant du GMR- Chef de détachement en opération) | |
(Compte rendu d'opérations 19 août 1943) (AD de la Dordogne) | |
Le 21 octobre 1944 : un mandat d'arrêt pour trahison à été émis contre le commandant principal du Groupe mobile de réserve Thomas Jacques. | |
Et au JO du 27/12/45 : "Est rapporté l'arrêté du 1er novembre 1945 rétrogradant commandant de gardiens de la paix de 2° classe, M. Thomas (Jacques). commandant de gardiens de la paix principal de 2° classe. M.Thomas (Jacques), est mis d'office à la retraite. |
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Avis de décès du commandant du GMR Jean Lachaud, survenu le 4 novembre 1944. (circonstances inconnues) | |
J'invite tous ceux qui veulent en savoir plus sur les missions des GMR à lire le livre de Sylvain Le Bail. | |
> CRS n° 123 | |