Pierre Labarthe |
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( Biographie tirée du livre d' Yves Mathieu "Policiers Perdus...") |
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Cet officier est sorti de Saint-Cyr à 22 ans
avec le grade de sous-lieutenant. La Première Guerre mondiale est
déclenchée peu après sa première affectation au 18e régiment
d'infanterie. Il est alors dirigé sans délai sur le front. Il y restera
pendant toute la durée des hostilités, souvent dans les tranchées, en
première ligne. Blessé à trois reprises, il obtiendra sept citations à
l'ordre de l'armée, du corps d'armée et de la brigade. Son courage, sa
bravoure, son énergie et ses qualités de meneur d'hommes sont remarquées
par les autorités militaires qui lui décernent la croix de chevalier de
la Légion d'honneur en 1915.
Après 1918, et dans l'intervalle des
deux guerres, il alterne entre diverses fonctions d'état-major,
d'instructeur à Saint-Cyr et de chef de corps. Envoyé en Syrie, il se
distinguera à la tête des 25
et 17 régiments de
tirailleurs algériens ; une citation à l'ordre de la division de l'armée
du Levant lui sera décernée, en même temps qu'il sera fait officier de
la Légion d'honneur.
En 1939, au déclenchement des
hostilités, il est lieutenant-colonel. Fait prisonnier en mai 1940 et
transféré en Allemagne, il est rapidement libéré au titre de rapatrié
sanitaire. Le 12 juin 1941 il est fait commandeur de la Légion
d'honneur, en reconnaissance de sa combativité lors d'une contre-attaque
improvisée dans les tout premiers jours de la guerre de mouvement
engagée par l'Allemagne.
Placé en congé d'armistice et promu
colonel dans le même temps, il est affecté au secrétariat d'Etat à
l'Education nationale et à la Jeunesse. Le 19 avril 1943, il est nommé
directeur des G.M.R. et général de brigade le 20 novembre suivant. A la
fin de la guerre, il sera révoqué sans pension, mais rétabli dans ses
droits par décret du 6 juin 1946, avec le grade de colonel. |
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