DESCRIPTION HERALDIQUE DE
L'INSIGNE DE LA CRS n°12 |
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Blason coupé d'or sur un champ d'azur,
portant un lion d'argent et lampassé au repos, protégeant
de sa patte avant gauche le blason de la ville de LILLE
placé en abîme. |
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HISTORIQUE |
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Première adresse : 2 rue d'Anjou à Lille | |
1er casernement 1947 : Caserne Négrier rue Princesse | |
La C.R.S. N°12 est issue du G.M.R. Artois qui a pris part
aux combats pour la Libération dans la Région de BETHUNE
où le Gardien MARIETTE a trouvé la mort et dans la poche
de DUNKERQUE. |
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Comme la C.R.S.N°11, la C.R.S.N°12 a participé aux grands
services de maintien et de rétablissement de l'ordre en
Métropole, notamment à DOUAI le 1er mai 1951 où elle eut
96 blessés, à ROUEN, à AMIENS où elle eut un mort : le
gardien BOULOGNE. En Algérie au cours de cinq déplacements
à SOUK-AHRAS - TLEMCEN et surtout à ALGER. |
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En service commandé en Métropole, la C.R.S. N°12 a perdu : |
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En 1952, les gardiens SION - NOYELLES et DANKAERT | |
En 1965, le Brigadier HERNANDEZ, |
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En 1968, le Brigadier ROBERT. |
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Depuis 1963, la C.R.S. 11 et la C.R.S. 12 assurent
alternativement pour un an la surveillance des autoroutes
Sud et Ouest de Lille et interviennent rapidement pour
secourir les blessés. |
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En ce jour anniversaire, il m'est particulièrement
agréable de vous adresser à tous Officiers, Gradés,
Gardiens et agents de service, l'expression de ma
satisfaction et de mes remerciements pour le travail
accompli. |
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Extrait du journal : "la voix du nord" le
29/04/2013 |
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" Le jour de notre visite, les CRS sont en formation. Ou
plutôt, suivent une remise à niveau. Tir, maniement du
bâton, et même cours de droit, la réserve générale de la
police nationale se doit d’être opérationnelle. |
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Dans la cour, un escalier descend au sous-sol : voilà la
salle de tir, hyperventilée. « C’est obligatoire, sinon
avec la poussière de plomb, vous pouvez développer du
saturnisme », indique le commandant Pierre Pluss, chef du
bureau des personnels et de la formation. Dans ce stand de
tir, le seul du département (le plus proche se situe à
Arras), viennent aussi s’entraîner les douaniers, les
gardes forestiers, les membres de la pénitentiaire... et
un club de tir lambersartois, qui profite du week-end.
Avec un gros casque pour s’isoler du son sur la tête,
l’ambiance semble à la fois feutrée et bien plus lourde.
Comme si le moindre mouvement devenait tout à coup
calculé. |
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Quelques tireurs, encadrés par des moniteurs de tir,
pointent leur arme vers une cible, à l’autre bout de la
pièce. La détonation est assourdissante, même avec cette
protection sur les oreilles. Puis, les formés s’avancent
précautionneusement, en se cachant derrière des obstacles.
Une mise en situation réelle. La propulsion sourde de la
cartouche fait sauter le coeur. |
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Les CRS tirent avec leur arme de poing personnelle, et
avec une arme longue, à l’ancienne, un genre de mousqueton
dénommé AMD 5-56 en langage CRS. Cette dernière sert
davantage pour l’apparat, par exemple lors de missions
diplomatiques. Comme si la pression n’était pas déjà assez
forte, il existe un « parcours stress ». Lumières
éteintes, sirènes de police qui retentissent, des
conditions réelles, comme lors des émeutes de 2005
notamment en banlieue parisienne. |
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Retour à la lumière du jour, et arrivée dans un gymnase,
avec des CRS en jogging. Ici, c’est la formation au bâton,
ou plutôt aux bâtons puisqu’il y a le fameux tonfa et le «
bâton de défense télescopique », une sorte d’antenne de
radio mais qui doit assurément faire beaucoup plus mal.
Pour maîtriser cette arme, il faut d’abord faire un stage
de quatre jours. Là, il s’agit d’une remise en forme d’une
journée. |
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David, le formateur, tient à préciser que tout est « très
nomenclaturé. Tous les programmes de formation sont
validés par notre direction, l’IGPN (la police des
polices), les parquets, le Défenseur des droits, ... » Pas
question de faire une bavure, à l’heure de l’omniprésence
de l’image. |
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En sortant de la salle, qui sent l’effort, on croise un
attroupement dans la cour, massé autour d’un camion ouvert
sur l’arrière. La CRS 11, l’une des deux compagnies avec
la 12 de l’avenue de l’Hippodrome, se prépare à partir en
mission en Corse. Une compagnie est toujours affectée à
l’île de Beauté afin d’y assurer le maintien de l’ordre. |
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Dans le coffre, si grand qu’on pourrait y faire entrer un
cheval, les bagages de ces messieurs. Tenues d’apparat, de
« RoboCop », et même des rollers. Mais ça, c’est juste
pour les pauses. Il y a aussi de quoi pique-niquer en
route. Sans alcool. des images de CRS buvant des « mousses
» postées sur le web avaient rapidement créé la polémique.
Qu’importe, les Lambersartois ne comptent pas pour autant
faire l’impasse sur le saucisson corse, ils nous l’ont
assuré. Etre CRS, c’est en fait un peu comme à l’école :
beaucoup de travail, certes, mais aussi une ambiance de
groupe, avec cohésion et vannes de rigueur. |
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La
vie quotidienne des CRS, au sein de leur «ville dans la
ville» |
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D’après ce que nous ont dit certains CRS, il y a même
beaucoup de divorces au sein de ces unités. Il faut dire
que les CRS, dont le temps de garde varie selon les
missions, doivent être disponibles jour et nuit, et
peuvent être appelés d’un moment à l’autre pour assurer la
sécurité à l’autre bout de la France. Du coup, une
certaine vie de famille se recrée au sein du travail. Les
CRS mangent ensemble, dorment ensemble, notamment
lorsqu’ils sont en déplacement. |
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Avenue de l’Hippodrome, les deux compagnies, la CRS 11 et
la CRS 12 (chacun des 61 compagnies de France porte un
numéro), déjeunent à la cafétéria. Comme une cantine, à
ceci près que la hiérarchie, omniprésente, est respectée :
les gradés s’alimentent dans une salle à part. |
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Du réfectoire à la chambre d’amis |
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En descendant au sous-sol, une douce odeur de viande
grillée ferait saliver un végétarien. Il est 11h30, les
cuisiniers et les adjoints techniques sont en plein repas,
avant que les hommes en bleu ne débarquent pour se remplir
la panse. Au menu ce jour-là, steack-frites. La confection
des plats dépend d’un budget alloué par l’Etat. « Il faut
jongler pour faire des repas, bons, variés, avec un
minimum d’argent et en s’adaptant aux spécificités locales
», indique le commandant Pierre Pluss. Par exemple,
lorsqu’une compagnie est en déplacement en Corse, où dans
les denrées sont plus chères que dans le Nord, nourrir ces
gaillards relève de l’exploit mathématique. |
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Chaque repas doit coûter 2,29 euros. Un budget serré qui
fait l’objet d’une réunion mensuelle de contrôle de
gestion. « Parfois, en fin de mois, c’est moins évident »,
commente le commandant. De quoi ajouter à l’ambiance
cantine scolaire." |
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Après le réfectoire, qui a replongé évidemment le visiteur
dans ses années lycée, les chambres, qui rappellent un
internat. « Quand une compagnie est en déplacement, on
peut loger 98 fonctionnaires », explique le commandant
Pluss. Ce sont donc lors des « chambres d’amis ». Situées
au dernier étage de l’imposant bâtiment -une ancienne
maternité-, les chambres se déploient en enfilade le long
de couloirs aseptisés. A l’intérieur, le confort est
sommaire. Diz à douze mètres carrés où sont casés deux
lits simples et deux lavabos. Les douches et toilettes
sont communes. |
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Petit plus très utile, ces pièces sont insonorisées...
afin que les CRS se réveillent frais et dispos pour
maintenir l’ordre. Et ils ont le Wi-Fi pour, entre autres,
discuter le soir avec leur copine. C’est d’ailleurs le
seul contact qu’ils auront avec une femme. Car, avenue de
l’Hippodrome, il n’y a aucun CRS de sexe féminin.
L’organisation des chambres ne le prévoit d’ailleurs pas." |
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Les Officiers nommés en 1945 : | |
OPP-2 Mericq Jacques | |
OP-2 Dechaume Joseph et Lebedel Pierre et Lecler Louis | |
OP-? Ruel Louis | |
Les commandants de Compagnie : | |
De 1944 à fin 1955 | Cdt LASSERRE |
De fin 1955 à 1960 | Cdt DERVAUX |
Du 01/04/1960 au 03/09/1972 | Cdt BAUX |
Du 04/09/1972 au 15/10/1974 | Cdt KUGELMANN |
Du 16/10/1974 au 30/06/1976 | Cdt GULLY |
Du 01/07/1976 au 15/03/1979 | Cdt LE FLOC'H |
Du 16/03/1979 au 30/06/1982 | Cdt VELLY |
Du 01/07/1982 au 15/02/1983 | OPP SANCELME |
Du 16/05/1983 au 04/03/1987 | Cdt DUBROCA |
Du 05/03/1987 au 15/03/1988 | OPP BOURG |
Du 16/03/1988 au | Cdt LEBRE |
Par arrêté du 29 juin 1955, la médaille d'honneur de la police est décernée à titre posthume au gardien Bologne Raymond décédé accidentellement en Algérie le 2 juin 1955 en service commandé. | |