Le blason de la C.R.S n°50 (la pucelle)

 
 
 

Signification de l’insigne de la C.R.S n°50

 

Sur un écu français taillé et timbré des initiales C.R.S. suivies du numéro de l’unité sont représentés :

- en chef, le long du flanc dextre sur fond de gueules, le dauphin d’or représentant les armes du Comté de Forez,

- en pointe le long du flanc senestre sur fond azur, les deux palmes d’or en sautoir cantonnées en chef d’une couronne royale et de trois croisettes pierrées d’argent, deux aux flancs une en pointe, allégorie des meubles de l’écu des armoiries de la ville de Saint-Étienne.

 
Armes du comte de Forez
 
                  C’est Artaud IV qui est qualifié le premier vers 1078 du titre de Comte de Forez (nom emprunté à l’ancienne Ager Forensis, partie la plus importante de son fief).
                 Ce nouveau titre, les successeurs d’Artaud le porteront désormais avec régularité. Les comtes inquiets des suites de leur conflit avec l’Église de Lyon portent sur le Forez une attention particulière. Ils étendent leur pouvoir sur quelques paroisses vellales dépendant du diocèse du Puy, capitale du Velay, située au sud de leur comté.
                  À la suite d’invasions germaniques, ils délaissent Feurs, l’ancienne capitale devenue modeste bourgade et favorisent le développement de Montbrison où ils font construire un château. Cette forteresse adossée aux montagnes de l’Auvergne et placée loin des atteintes d’un ennemi venant de l’est, domine la plaine du Forez.
                Artaud IV meurt en 1078. Son successeur Guillaume III fonde en 1080 l’Hôtel-Dieu de Montbrison, l’un des plus anciens de France. Cet hôpital de quinze lits se trouve placé dans l’enclos de son fort château de Montbrison.
               Parti pour la première croisade, Guillaume III est tué devant Nicé en 1097. Ses fils, Guillaume IV (mort en 1107) et Eustache (disparu vers 1115) ne laissent pas de postérité et représentent les derniers comtes de la première race. À la disparition d’Eustache, le comté échoit à Guy 1er, fils de Guy-Raymond d’Albon, comte de Viennois et de Ide-Raymonde fille d’Artaud IV et sœur de Guillaume III.
 
Armoiries de la ville de Saint-Étienne
 

                Sur l’écu, les palmes et les croix aux extrémités par des pierres symbolisent le supplice du diacre Étienne, premier martyr lapidé à Jérusalem.

 

               La couronne royale exprime le désir des bourgeois de la ville de Saint-Étienne d’échapper à la tutelle des seigneurs de Saint-Priest pour se placer sous l’autorité directe du roi de France. La couronne murale à quatre tours crénelées représente la ville fortifiée. La branche de chêne symbolise l’ardeur et la force. La branche de laurier symbolise l’honneur.