BIOGRAPHIE D'ANDRE  MAUPOIX
(Sa carrière Militaire)
 
 
 

Né le   11 mai 1926   à Rarécourt (Meuse)

Fils de Marius Maupoix  Mutilé de Guerre 14/18   et de Jeanne Raclot.

 
               Son père, incorporé au 164°régiment d'infanterie à compter du 10 avril 1915, passe au 166° RI le 16 septembre 1916. Il sera porté disparu le 15 juillet 1918 au Massif  Moronvilliers. Gazé, prisonnier à Cassel, il est soigné par les Allemands. Libéré, il sera réformé définitivement le 13 octobre 1931 (Tuberculose pulmonaire droite évolutive).
               Ses parents boulangers doivent alors quitter leur commerce suite à la maladie contractée incompatible avec le travail dans la boulangerie. Ils prendront une épicerie à Nancy qu'ils devront quitter quelques années plus tard toujours suite à la maladie du père qui prendra la profession d'horloger à domicile.
 
1939 - Il est apprenti mécanicien à la compagnie générale électrique de Nancy, puis dans les établissements Berliet de Nancy.
 
1940 - Avant l'arrivée des troupes allemandes, il quitte Malzéville en même temps que son frère et tous deux à bicyclette, par des chemins différents se rendent  à Cournonteral (à côté de Montpellier)  pour rejoindre leurs parents et leur soeur .
 
Vendanges à Cournonteral
 
1943 - Retour sur Malzéville, il travaille à nouveau chez Berliet.
 
1944 -  Du 5 mai au 25 septembre 1944, il s'engage avec son frère dans la compagnie "Bourgogne" des Francs Tireurs et Partisants Français (FTPF). Secteur Malzéville.
             ( Patrouilles, gardes nocturnes, perquisitions des personnes suspectes, nettoyage des bois, contrôles des voitures sur le secteur de la compagnie, relevés de corps de soldats alliés, récupération d'armes et de munitions.) 
(Source : dossier de résistant)
 
             Le 10 octobre 1944, il contracte un engagement dans les troupes coloniales. (Il a 18ans)
 
                            
Affiches d'engagement dans les troupes coloniales 
 
Engagé volontaire pour 4 ans le 6 novembre 1945 au titre du Régiment Colonial de Chasseur de Chars
Arrive au corps le 10 janvier 1946 (affecté au 1er escadron) muté au 3° escadron le 28 février.
 
Ecole de Rouffach ?
Nommé 1ère Classe le 16/07/46
Nommé Caporal le 01/02/47
Nommé Caporal-Chef le 01/05/47
 
        
 
Embarque à Marseille sur le SS "Pasteur" le 10/07/47
Débarque à Haiphong le 09/08/47 - affecté au RICM (Régiment d'infanterie Coloniale du Maroc)
 
    
Régiment d'infanterie Coloniale du Maroc 
(En mai 1956, par changement d'appellation, il devient le régiment d'infanterie chars de marine)

 
INDOCHINE
 
Histoire du régiment RICM :
 
Le 4 novembre 1945, les premiers éléments du régiment arrivent à Saïgon. Dès le 6 novembre le régiment subit sa première perte en terre indochinoise.
Le RICM sera quasiment de toutes les opérations : opération Gaur (1946), opérations de contrôle en Cochinchine et Sud Annam (1946 à 1947), au Cambodge (1946 à 1947), au Tonkin (1946 à 1947, opération Léa (Lang-Son, Cao-Bang, Bac-Kan), Haute région (février 1948 à février 1951), opérations dans le Delta (janvier 1948 à février 1951), le Tonkin (1952-1954),  Bien Phû (pour le 2e peloton du 1er escadron) et mènera les derniers combats jusqu’en juillet 1954.
Le groupement blindé du Tonkin sera décoré également à l’ordre de l’armée tout comme le 1er, le 4e escadron, l’escadron de vedettes (celui-ci sera également décoré à l’ordre de l’armée de mer) ainsi que le groupe d’escadrons de marche. Une citation à l’ordre du corps d’armée viendra honorer également les 2e, 3e, 5e( 2 fois cité à ce niveau), le bataillon de marche du RICM, le groupe d’escadrons de marche du RICM ainsi que le 2e peloton du 1er escadron. Enfin le 4e escadron recevra également une citation à l’ordre de la division.
Au total 15 citations seront décernées à des unités du RICM durant cette guerre et 5 au régiment.
Elle aura couté 1300 marsouins (dont 57 officiers et 167 sous-officiers tués ou blessés).
(Source : https://www.histoiredumonde.net/Regiment-d-infanterie-chars-de-marine.html )
 
 
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Nommé au grade de Sergent le 31/03/1948.
Blessé au combat le 23 mai 1949
              
 
    
 
Se rengage pour  6 mois le 01/09/49 - il est rapatrié le 10/12/49.
Débarque du SS "Pasteur" à Marseille le 27/12/49  - Il est réaffecté au RCCC (Régiment Colonial de Chasseur de Chars)
Il se rengage pour 4 ans le 06/05/50 - Embarque à Marseille le 04/06/51 - Débarque à Saïgon le 30/06/51 affecté au 1° RMC.(Régiment Mixte du Cambodge)
Nommé au grade de Sergent-Chef le 07/07/51
 
 
Patrouilles à dos d'éléphants
 
Embarque à Saïgon le 12/09/53 et débarque à Marseille le 13/10/53
 
André et son neveu lors d'une permission.
 
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Cité à l'ordre de la brigade le 8 octobre 1953
 
Souvenirs d'Indochine  :
 
Arbalète Moï carquois et flèches Dent d'Eléphant
 
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Affecté au 1°RMT (Régiment de Marche du Tchad) le 14/10/53.
Rengage pour 4 ans le 17/02/54
 
Régiment de Marche du Tchad
(RMT) 
  9° Brigade d'infanterie de marine
 
Désigné pour continuer ses services en AOF, il embarque à Marseille le 14/05/55 et débarque à Dakar le 19/05/55
Rejoint Agades le 10/06/55 - Affecté au Peloton Méhariste de l'Aïr le 16/06/55  Nomadisation....
Nommé Adjudant le 01/10/55
 
 
 

Historique : Créé en 1926 comme Groupe Nomade d’Agadès (ou Agadez).
Devient Groupement Méhariste de l’Aïr le 1
er avril 1956.
Devient G.N.A. le 3 mars 1958.
Devient 11ème groupe nomade le 1er décembre 1958.
Devient groupement nomade n° 11 en 1961.
Dissous le 31 juillet 1961.
Recréé le 11 novembre 1962 par changement d’appellation du Groupe Nomade n° 1 comme G.N. 11.
Dissous le 31 mars 1964.

Symbolique de l'insigne :
Cet insigne est un des rares exemples d’insignes des Troupes De Marine (TDM) sur lesquels l’ancre ne figure pas.
Le méhariste est un guerrier targui formant la majorité des personnels de l’unité.
 Le dromadaire symbolise la vocation saharienne de l'unité
Fabrication Arthus Bertrand

Le massif de l'Aïr est un massif montagneux situé au Niger, dans l'écorégion du Sahara. Situé au nord du 17e parallèle, il couvre une superficie de 70 000 km². Il se présente comme un vaste plateau compris entre 500 et 900 mètres d’altitude où dominent des étendues planes, parsemé de sommets isolés de nature granitique, parfois surmontés d'édifices volcaniques.

 
( Source ; http://www.3emegroupedetransport.com/LESUNITESSAHARIENNESH.htm )
 
 
Découverte d'ossements préhistoriques 
 
       
Découverte de Rupestres
 
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Embarque à Cotonou sur le SS "Mangin" le 20/11/57 et arrive à Marseille le 04/12/57
Il est autorisé à effectuer un deuxième séjour au titre des unités méharistes et embarque à Marseille sur le Lyautey le 17/06/58.
Il débarque à Dakar le 12/06/58 , réembarque sur le "Mermoz" direction Cotonou où il arrive le 19/06/58.
Rejoint Agadez le 26/06/58 et prend nomadisation le 09/07/58.
 
 
Le GNA devient 11° GN (Changement de dénomination le 01/12/58)
Nommé Adjudant Chef le 01/01/59
 
   
 
Autorisé à prolonger son séjour de 4 mois  il quittera Agadez par avion le 7 avril 1961 à destination de Cotonou où il embarquera sur le "Leclerc" à destination de Bordeaux - Arrivée le 2 mai 61.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite proportionnelle le 1 janvier 1962.
 
Il gardera jusqu'à sa mort des éclats de munitions à droite du thorax.
 
Résumé des campagnes
 
Souvenirs du Niger :
             
Bijoux Touareg -- Selle et  Tenellit en argent de Zinder
 
Voir les croix du Niger de Maurice Asciani 
 
            
 
                  
 
Quelques objets Touareg ramenés de ses voyages
Lance, Sac (contenant des instruments pour les soins des montures), cravache, selle, Sabre, Bracelets, outils de chameliers, pointe de lance.
 
Pierres taillées (Niger)
 
Voir aussi au Musée des troupes de marine 
 
Ses Insignes de méhariste :
 
   
  Insigne d'aptitude
Méhariste des
troupes coloniales
Groupe Nomade de l'Aïr  
 
Bataillon de Tirailleurs Sénégalais du Niger 3° BIMa créé à Zinder le 01/12/58
3° Bataillon d'infanterie de marine du Niger
Devient Bataillon Autonome du Niger Est
en 61
  (Lien)
Groupement saharien n° 2
 
 
              A la différence des unités méharistes du Sahara septentrional, qui ne disposaient que d’un recrutement local et vivaient une partie de l’année dans des postes, souvent fort éloignés des zones de pâturages, les méharistes coloniaux nomadisaient en permanence, installant leurs « carrés » en fonction des mouvements des populations, des ressources et des zones à surveiller ; ils justifiaient pleinement leur appel­lation d’unités nomades. N’utilisant aucun maté­riel, ces unités rustiques avaient l’avantage d’être peu coûteuses et constamment disponibles.
 
              Cette existence active et rude exigeait des hommes entraînés, ardents, moralement bien armés, peu soucieux de confort, imaginatifs, curieux de connaître hommes, milieux et choses et par-dessus tout animés par un idéal bien trempé et un sens aigu du contact avec des populations peu habituées à la vie au sein des collectivités territoriales.
 
              En revanche, que de satisfactions chez les méharistes de qui les nomades attendaient beaucoup et, tout particulièrement, la justice, les soins, l’aide multiforme pour mieux tirer parti de l’espace saharien longtemps interdit à cause de l’insécurité et aussi pour s’insérer dans les structures d’une société plus moderne. 
( Source : https://www.histoiredumonde.net/Les-Meharistes.html )
 
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Vidéo du Musée des Troupes de Marine et Méhariste coloniaux. 
 
 
Dessins Patrick Champenois
Sergent des compagnies méharistes sahariennes de la légion étrangère.
Tenue proche des unités nomades de l'Aïr
 
Ses Médailles :
 
France Libre Blessés de Guerre
(Une étoile rouge par blessure supplémentaire.)
Commémorative d'Indochine Croix de guerre Théâtre
 d'opérations Extérieurs (T.O.E)
 
   
  Médaille Militaire Missions
Extrême-Orient
 
 
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Plus de photos de son séjour au Niger
 
Les livres sur les Méharistes
 
 
  1962 ---              Après 17 années passées sous les drapeaux, il occupe un poste à la mairie de Malzéville comme responsable du service des eaux.
 
1962 - Il se marie le 3 mars  avec une amie d'enfance Odile Thouillot. Ils auront deux enfants Pascal et Didier.
 
                         Odile décède  le 09 mars 1982 à Nancy.
                         André décède  le 02 mars 1992 à Nancy.