BIOGRAPHIE DE GASTON VITE  VITE-WEILL
Né le 2 août 1920 à Paris 16°
Fils de Armand David (Avocat à la cour d'Appel et docteur en droit -né le 9/03/1883 -décédé le 14/02/1944) et de Marcelle Fanny Liewer (née le 22/11/1890 - Paris 8°-décédée le 10/07/1929 à Paris )
Mort pour la France le 17/08/1944 à Labastide-de-Lévis (Tarn)  Cote : AC 21 P 171942  et   GR 16 P 597744
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En 1939, suite au concours d'admission, il est élève ingénieur à l'école centrale des arts et manufactures.
(Source : Gallica - JO du 10/08/1939)
En 1942, il est ingénieur Arts et Manufactures (Centrale Paris) Promotion 1942 B
1942 - promotion 1939 de l'école centrale des arts et manufactures -Ecole centrale Paris.
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En mai 1944, il entre dans la police au GMR "Mistral" alors en formation et participe aux opérations de sauvetage après le bombardement de Marseille du 27 mai par l'aviation alliée.
Ce GMR ne participa à aucune action contre les résistants  et passa au maquis avec son encadrement et la majorité de son effectif le 23 juillet 1944 alors qu'il était en déplacement à Albi. Ils renforcèrent alors les maquisards de la forêt de Grésigne (Secteur de Gaillac).
Avisé que les Allemands cherchaient à reprendre Carmaux (Tarn), que les maquis venaient de libérer le 16 août, et acheminaient des troupes à partir des villes de la région, le colonel Redon alias Durenque, chef des FFI du Tarn, ordonna de leur barrer la route. Formant le groupe Vendôme, quarante hommes, issus en majorité des GMR Mistral (surtout) et Étoile, furent envoyés le 17 pour tendre une embuscade sur le territoire des communes de Rivières et de La Bastide-de-Lévis, le long de la RN 88.
Vers 16 heures, un gros convoi venant de Toulouse (Haute-Garonne), bientôt renforcé par deux blindés, fut stoppé et subit de lourdes pertes (un canon détruit et soixante-huit soldats auraient été mis hors de combat). Les protagonistes se replièrent après plus de deux heures d’affrontement. Dix-sept résistants, parmi lesquels treize ex-GMR (dont Gaston Vite_Weill), avaient été tués au cours de l’affrontement.
Extrait du rapport de combat du lieutenant-colonel Redon, ex-chef des FFI du Tarn :
« il est à peu près certain que cet appoint aurait emporté la décision en faveur de l’ennemi, qui venait à grand peine d’être arrêté à 15h aux lisières de Blaye, faubourg sud de Carmaux. Du fait de l’action du groupement VENDÔME, la colonne ennemie n’arriva dans Albi qu’à 21h30, réduite à 6 camions, qui pénétrèrent dans la caserne Laperouse, où ils séjournèrent durant la nuit du 17 au 18 août »
Le commandement FFI proposa que les morts dans ce combat soient cités et décorés de la Croix de guerre et de la Médaille militaire. La mention « Mort pour la France » leur fut attribuée. Une stèle commémorative a été érigée en bordure de la RN 988 entre Rivières et Labastide-de-Lévis.
Proposition de médaille militaire à titre postume
Source des documents : Généanet et dossier de résistant GR 16 P 597744
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