« La Division Navale d'Assaut No 1. ­« Sous le commandement du Capitaine de Corvette de Brossard et grâce à son énergique et inlassable impulsion, a participé de la manière la plus active à la défense du secteur de Haiphong lors de la puissante attaque Viet Minh, en provenance du massif du Dong Trieu, déclenchée en mars 1951.

Par ses patrouilles incessantes de jour et de nuit durant un mois dans les dangereux calcaires, par ses embuscades quotidiennes, grâce au sang-froid, à l'esprit combatif du personnel du L.C.I, 217, des L.C.M. 2, 20, 37, 41, des L.C.V.P. 73, 74, 04, par la précision des tirs de son canon de 75 et des armes de ses engins, par ses coups de main avec l'appui de son commando de supplétifs, contre les repaires fortifiés de l'adversaire dans le Traison et le Loson, a vigoureusement contribué à la défense et à la protection des postes de Mac Khé, de Hachieu, de Dao Tu, de Qui Khé, de Dong Trieu, sur le front du Song Da Bach et du Song Ha.

A exécuté un raid dans l'arroyo de Dal Tan, en zone occupée par l'ennemi y détruisant la plus grande partie de sa batellerie et réduisant sensiblement son potentiel de manœuvre.

   A causé à l'adversaire de nombreuses pertes en tués et en blessés au cours de maints accrochages sévères aux armes lourdes. »

                Il est nommé Contre-Amiral en mars 1965.

« DINASSAUT » 

La vie ardente des Divisions Navales d'ASSAUT nous est enfin révélée  par les aventures des bateaux et du Commando du Commandant de BROSSARD...

Breveté d'aéronautique, pilote et parachutiste, le Capitaine de Corvette de BROSSARD avait déjà commandé de 1946 à 1948 la base mobile du Groupement Aéronaval d'Indochine quand il revint au Tonkin en 1950.

Sous son commandement, dans l'immense delta, où on ne sait trop qui domine de la terre ou de l'eau. En butte à la hantise permanente de l’échouage sous le  feu de l'ennemi, les équipages et le commando de la 1ère Division Navale d'Assaut combattent, construisent, pacifient.

« DINASSAUT » c’est une nouvelle page de gloire ajoutée à  la longue épopée de nos marins  en Indochine.

France-Empire, . 319 pp, 12 pl. de photos hors texte, 5 pages de croquis, une carte, annexes, broché, jaquette illustrée par Paul Lengellé

Lâchez tout ! C'est l'ultime commandement livrant le ciel à l'équipage d'un dirigeable, cet aéronef séculaire dont les capacités n'ont pas fini de nous surprendre. Ceux de l'U.S. Navy viennent d'intervenir de manière révolutionnaire dans la couverture radar du continent américain après avoir joué un rôle considérable pendant la dernière guerre mondiale dans la détection du danger sous-marin et les opérations au large. Le capitaine de frégate de Brossard, auteur de "Dinassaut", pilote de l'Aéronautique Navale, pilote de planeurs, parachutiste, a commencé sa carrière par l'aérostation et a été le dernier commandant de dirigeable de la Marine Française. Dans "Lâchez tout !." , il révéle l'activité ultra-moderne des dirigeables de la Marine Américaine et fait revivre l'épopée de l'Aérostation Navale Française, stoppée à la veille de la deuxième guerre mondiale au moment où elle venait de réaliser des progrès décisifs. Il rappelle aussi le destin héroïque du grand dirigeable Dixmude que commandait le lieutenant de vaisseau du Plessis de Grenedan. La verve et l'ardeur avec lesquelles le commandant de Brossard raconte ses aventures en dirigeable et en ballon libre font de "Lâchez tout !." un témoignage unique, objectif et pittoresque sur le "plus léger que l'air", engin auquel la stratégie moderne assure un bel avenir. 

Limitée jusqu'ici à ta surface des mers, la Marine, en conquérant la troisième dimension, a fait sien l'espace marin, du tond de l'océan jusqu'au ciel.

LES AILES DE NEPTUNE sont celles de ses avions qui, de jour et de nuit, prennent leur essor d'une base terrestre de l'Aéronautique Navale ou du pont d'un porte-avions pour coopérer au large avec les navires et les sous-marins.

L'une des plus importantes bases aéronavales est celle de LARTIGUE, proche d'Oran : 2000 hommes, 26 Neptune, 20 Avenger, tous spécialisés dans l'action anti-sous-marine. L'auteur de « DINASSAUT »  et de « LACHEZ TOUT » vient de commander pendant deux ans cette ruche bourdonnante de moteurs vrombissants et de garçons tour à tour attentifs et turbulents.

Parachutiste, pilote, aérostier, le capitaine de frégate de BROSSARD ne tient pas plus en place que ses équipages piaffant d'ardeur. Il est avec eux dans les NEPTUNE, ces avions de haute mer de 38 tonnes, bourrés d'appareils électroniques de détection et d'armes anti-sous-marines, recherchant la nuit durant, à basse altitude, dans le vent et la tempête, leur adver­saire de prédilection.Il apponte, pour leur donner confiance, avec les jeunes pilotes de porte-avions, frais émoulus de l'école, sur les plateformes grises et mouvantes, balisées de nuit par un très discret éclairage. Il commande un immense cirque aérien qui vit de la mer et pour la mer.

LES AILES DE NEPTUNE, un monde extraordinaire, celui des marins du ciel.

Nantes et Saint-Nazaire : deux ports dont la vie est intimement liée à un estuaire de 65 kilomètres de long et au débouquement du fleuve le plus long de France.

Au commencement, il y eut Nantes. Puis les progrès de la navigation, les contraintes imposées par la Loire aux chenaux si capricieux qu'il fallut des siècles pour en discipliner l'estuaire, l'accroissement prodigieux des tonnages, ont imposé des ports-relais : Paimbœuf, qui eut son efficacité maximale au XVIIIe siècle; Saint-Nazaire, dont le premier bassin date de 1856 et qui est devenu la capitale de la construction navale dès le début du XX e siècle.

Nantes et ses temps somptueux, liés à la Compagnie des Indes; le fameux trafic des îles d'Amérique, la traite des Noirs et le commerce colonial du XVIIIe siècle, puis l'épopée des

 voiliers long-courriers et la mutation industrielle...

Saint-Nazaire et les magnifiques réalisations de ses chantiers : les paquebots « Normandie », « Ile-de-France » et « France » lancé en 1960, les quatre supertankers de 550 000 tonnes, les cuirassés « Strasbourg » et « Jean-Bart » et son extraordinaire évasion du 19 juin 1940...

Enfin la dernière guerre mondiale, le commando britannique du 27 mars 1942 et, pour les deux ports, les drames de l'occupation, l'écrasement sous les bombardements. Et, une fois de plus, la renaissance, suivie de l'industrialisation navale de l'estuaire avec le Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire.

« De Nantes à Saint-Nazaire » : une épopée de résurrections obstinées, au cours de siècles chargés de combats, de découvertes et d'aventures, magistralement restituée par l'amiral de Brossard.