L'insigne représente le blason de la Normandie. |
"De gueules à deux léopards d’or l’un sur l’autre". |
*************************** |
Etablissement Louppe et Fils |
Les bâtiments hébergent le GMR,
sont ceux d'une ancienne teinturerie industrielle, les
Etablissements LOUPPE et Fils
|
Cette usine de textile désaffectée, sera médiocrement aménagée faute de crédits. |
Histoire : En 1876, Auguste Louppe reprend la
teinturerie d'Hippolythe Bérubé réglementée par décret
présidentiel du 19 juillet 1851. Il spécialise son
activité dans la teinture en bleu indigo et en rouge
andrinople. A partir de 1894, l'entreprise prend un essor
considérable. Auguste Louppe se lance alors dans la
teinture d'articles imitation soierie, très en vogue. En
1901, il s'associe à son fils aîné Raimond et fonde la
société Louppe et Fils. En 1905, elle diversifie son
activité et se lance dans l'impression des tissus de
coton. La même année, la société fait l'acquisition de
terrains qu'occupait par la filature des sieurs Delamare
et Duchêne, détruite par un incendie. Sur ces terrains et
tout autour de l'usine primitive, sont édifiés des
ateliers en shed pour la teinture, le blanchiment, le
calandrage, les apprêts, le grattage, le finissage... Deux
puissantes machines à vapeur équipent les nouveaux
ateliers. Les plus anciens toujours en activité utilisent
toujours l'énergie hydraulique. Sur la rue, sont
construits des logements, des bureaux et des magasins. En
1916, Robert Louppe fils entre à son tour dans la société
transformée en société en nom collectif Fils A. Louppe et
Cie. En 1928, les établissements Louppe sont rachetés par
la Société Blanchisserie et Teinturerie de Thaon. Son
activité cesse en 1936. En 1948, l'usine est transformée
en caserne pour la Compagnie républicaine de sécurité 31,
toujours en place. Aujourd'hui, tous les ateliers de
fabrication ont disparu; subsistent une salle des machines
(menacée), des bureaux, des entrepôts et des logements.En
1920, l'usine occupe 250 personnes |
Le GMR est commandé par le
commandant
Maurice DE BROSSARD
nommé le 26 décembre 1943. Il quitte Rouen avec 4 de ses hommes le 22 avril 44 pour rejoindre Bayeux et y attendre le nouveau secrétaire général pour la police nommé par le général de Gaulle. |
Il rentre à Rouen le 30 août avec le secrétaire général Dubois et les alliés et met aussitôt l'ensemble de ses hommes à disposition du nouvel arrivant. |
Il rejoindra ensuite sa nouvelle affectation comme adjoint au commandant régional de Clermont-Ferrand. |
Voir la video sur la libération de rouen |
Extrait du livre d'Alain Pinel : |
"En avril 1944, par exemple, une partie du GMR "Normandie", stationné à Rouen, fut requise pour une opération de police. L'armement comprenait quatre fusils mitrailleurs, dix mitraillettes, cinquante fusils, avait été fourni par les autorités allemandes. Le 18 avril, Rouen ayant subi un bombardement, le GMR "Normandie", employé aux travaux de déblaiement, fut indisponible. L'opération, décidée suite à des renseignements déjà anciens (près d'un mois) fournis par la gendarmerie de l'Orne, fut reportée au 15 mai. Elle devait rassembler 68 gradés et gardiens du GMR dirigés par un officier. Le rapport de fin de mission indique que sur le terrain, les opérations prirent la forme de coups de filet, sur des espaces ayant approximativement dix kilomètres de côté et dont toutes les issues étaient gardées. Quatre secteurs furent "nettoyés" les 16, 17, 19 et 20 mai." |
L'une des missions du GMR était la garde des écluses et du barrage de Port-Mort, celui-ci fut bombardé le 18 juillet 44. |
(Source : Col Emile Boutillier) |
Le Garde Constant Eugène décédera de ses blessures ainsi que le chef éclusier Yvelin André. |
(Source le maire de Port Mort et l'association The Lucky Bulldogs) |
(Source : http://gbr.info.free.fr/liberation/) |
Extraits du livre de Gontran Pailhes "Rouen et sa région pendant la Guerre" : |
".....L'inspecteur Maurice Faucon était le chef
responsable de la Résistance-Police englobant les
G.M.R. et la gendarmerie. |
.....De-ci, de-là, à travers la ville, quelques SS sont abattus, dont deux rue Beauvoisine, par le groupe G.M.R. que commande Diez, et un autre dans l'Hôtel Saint-Nicolas avec Pierronne, un autre rue d'Amiens. Le premier Allemand tué l'aurait été par le brigadier Laer, si tant est qu'il soit possible d'en déterminer la certitude...... |
.......A 20 h.
30, le chef de section Laboulais Roland, accompagné de
Payart, Evrard et Bigot attaque la prison Bonne-Nouvelle
de Rouen et libère 17 détenus politiques dont 6 étaient
condamnés à mort. Il ne se retire que le lendemain à 6 h.
30 en emportant les armes des
G.M.R. qui assuraient
la garde de la prison...... |
.......Groupe Bellion : François Dissarbois, Bernard Hopsont, Charles Lecertisseur, tous trois GMR, tous trois tués le 29 août au cours d'une patrouille effectuée à la demande de l'infanterie Canadienne......" |
********************** |
Liste non exhaustive des officiers du groupe (source Gallica J.O. de 41 à 44) : |
Commandant de Brossard Maurice |
OP-HC Broust Pierre |
OP-2 Pitavy René |
OP-1 Vettier Marcel |
OP-1 Pelouze Jean et Touchard Daniel |
OP-1 Lejean André et Chapelain Charles |
> CRS n° 31 |