Il rejoint le bataillon des Glières le 31 janvier 1944 et prend part à toutes les opérations militaires menées par ce dernier, en particulier aux combats des 26 et 27 mars 1944 contre les troupes allemandes lors de l'attaque du plateau des Glières.
Fait prisonnier au cours des combats, il fut interné au quartier Dessaix, à Annecy.
Traduit devant la cour martiale de Vichy le 4 mai 1944 avec Roger Petit, Florence Valcesia, le sous-lieutenant Louis Conte, Julien Helfgott, Bernard Zelkowitch, Robert Schlick, Hugo Schmidt, André Fédieu, Maurice Dupont, le onzième, Robert Comte, paraît avoir été déporté.
Tous sauf un furent condamnés à mort par la cour martiale de l’État français qui siégeait à la maison d’arrêt d’Annecy (ou à la Villa Mary) .
Cinq résistants - Florence Valcesia, Louis Conte, Fernand Décor, Bernard Zelkovitch et Hugo Schmidt - furent passés immédiatement par les armes à 16 heures 30 sur le champ de tir à Annecy. Les autres condamnés restèrent en prison jusqu’à la Libération.
Fernand Décor est déclaré « Mort pour la France » le 3 janvier 1946.
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif aux treize fusillés d’Annecy,
