BIOGRAPHIE DE DENIS  RAMPAL
(Sources : Famille et SHD dossier de résistant GR 16 P 499150- Le livre "Sur les traces de la CRS 181")
 
Né le 27 février 1913 à Marseille (Bouches-duRhône)
Fils de Jules (Ouvrier charron) et de Antoinette Bonnans
Marié le 3 août  1935  à .......   avec      ...
 
Décédé le  26 juillet 2000 à Saint Zacharie (Var)
 
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Parle et écrit l'italien couramment
 
Service militaire :
Il suit les cours de l'Ecole militaire d'artillerie à Poitiers (Quartier d'Aboville).
En avril 1935, il est sous-lieutenant au 40° régiment d'artillerie à Toul.


(Source : Gallica - JO du 13/04/1935)
 
Il est renvoyé dans ses foyers le 6 juillet 1935. Il se marie en août  et prend un poste de professeur en 6° moderne.
Réserviste, il est nommé lieutenant le 29 novembre 1938.
Il est rappelé sous les drapeaux le 6 septembre 1939 à l'Etat-major du 6° groupe CR .
En 1940, il est affecté au Col mont Cenis. Le 2 juillet l'ordre arrive de livrer les positions aux italiens. Ceux-ci rendent les honneurs aux soldats français invaincus.
 
Il est démobilisé le 7 août 1940.
 
 En 1941, il postule à l'emploi d'officier de paix  et rejoint l'école de police d'Aincourt.

Photo de sortie de sa promotion à l'école d'Aincourt (Source familiale)
 
Il passe un brevet d'équitation  avant son affectation dans l'un des GMR à cheval.
En Octobre 1942, il est nommé Officier de Paix Hors classe 

(Source : Gallica - JO du 16/09/1942)


En janvier 1943, il est affecté au GMR "Etoile" 

 (Source : Gallica - JO du 24/01/1943)

 
En février 1943, il perd son premier fils (4 ans), peu après son affectation au GMR Etoile. Un autre garçon né la même année.
 
Il est nommé Officier de Paix Principal ...
 
En décembre 1943, il est nommé commandant du GMR "Minervois" à Carcassonne. 
 
(Source : Gallica - JO du 26/12/1943)
 
Le Commandant RAMPAL, peu après sa prise de fonction prend des contacts avec la résistance. Une rencontre est même organisée avec le maquis à NANTUA. Le Commandant s'y rend accompagné de l'Officier BEIGBEDER.

( Source : https://issuu.com/montagnain/docs/combe_de_ferirand_-_maquis_de_l_ain.pptx)
 
Le 17 janvier 1944 près de Cordier, son unité tombe sur une embuscade, il refuse de faire ouvrir le feu sur les maquisards malgré l'insistance répétée de militaires allemands présents qui n'apprécient guère.
Après cet épisode le commandant sera mis en garde à vu et ensuite. Il se retrouve rapidement interné au camp d'internement administratif d'Evaux-les Bains (Creuse).
Grand Hôtel (appelé aussi Hôtel des Thermes, Hôtel des Bains, Hôtel des Sources)
           
il y rencontre notamment Edouard Herriot, également interné par Vichy (l'ancien Président de la Chambre des députés et maire de Lyon), avec lequel il sympathise.
Son épouse fait de nombreuses demandes de libération auprès du secrétaire d'état au maintien de l'ordre.
"Le camp accueille jusqu’à 36 internés. Aux personnalités politiques ont succédé surtout des officiers supérieurs, puis, au début de 1944, des fonctionnaires dont le zèle et la fidélité semblaient faiblir. A la nouvelle du débarquement des alliés en Normandie, le 6 juin 1944, une foule de résistants passèrent à l’action pour les libérer. Leur libération se fit sans effusion de sang. De nos jours, une plaque commémorative est érigée au pignon du Grand Hôtel."
 
Documents concernant son internement.
 
Il sera libéré avec les autres internés le  8 juin 1944 lors de la libération de la Ville.
Il rejoint la résistance à Marseille jusqu'à la Libération
Le 03 février1945, il est rappelé à l'armée et affecté à la compagnie de récupération du Matériel Base Sud compagnie 77
Le 1 octobre 1945, il est démobilisé.
Le 16 janvier 1946, il est réintégré dans la police et il est affecté au commandement de la CRS  n°181.
 
Le 31 décembre 1946, il est mis à la retraite d'office en application de la loi du 15 février 1946 qui prévoyait des compressions d'effectifs. 
 
Dès son retour, il reprend l'enseignement jusqu'en 1968.