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Origines de
l'insigne : |
Cet insigne représente les
armoiries de la ville de Bordeaux : |
De gueules à la Grosse Cloche d'argent(château de
quatre tours crénelées et couvertes d'argent, hersé et
sommé d'un clocher du même portant une cloche aussi
d'argent, le tout maçonnée de sable, surmontée d'un
léopard d'or et posée sur des ondes d'azur mouvant de la
pointe et chargées d'un croissant d'argent ; au chef cousu
de France. |
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Les fleurs de lys d'or sur fond d'azur
représente la monarchie royale. |
Le léopard d'or rappelle que Bordeaux
était la capitale de la province de Guyenne. |
Le château reproduit les tours de
l'ancien hôtel de ville dont il reste aujourd'hui la
grosse cloche de la ville. |
Le croissant symbolise la courbe
décrite par le fleuve devant la ville et le port de la
lune. |
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Historique : |
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Il y a vingt cinq ans, était créée la première
Compagnie de la 18ème région, celle de BORDEAUX et elle
prenait l'appellation de C.R.S. N° 181. Ses éléments
anciens gradés et gardiens du G.M.R. Guyenne, auxquels
s'ajoutèrent des agents d'autres formations, eurent pour
premier Chef le Capitaine GOMILA.
Le premier cantonnement retenus était le
château du Parc (ex école régionale de police
puis résidence du comandant de la 1ère armée allemande),
mais compte tenu de l'état des locaux, seul le groupement
s'y installe et occupe quelques bureaux jusqu'en mai 1946.
La compagnie sera cantonnée au
Château des
Ardillos à MERIGNAC.
L'unité dont l'effectif approchait
les 200, a dû dans l'immédiat parfaire son organisation
administrative et matérielle. |
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Les Officiers
nommés en 1945 : |
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Commandant Coiffait
Henri
(A/c du 10/07/45) |
OP-2
Gomila Robert
(A fait fonction de Commandant et fut mis en fin de stage
le 28/12/45) |
OP-2
Visade Félix
et Pommier
Raymond |
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Peu après, dès le début de l'année 1945, des détachements
participent déjà à la Police des Frontières. (Au début de
l'été de la même année le Commandant COIFFAIT est placé à
la tête de la Compagnie, mais pour peu de temps puisque le
1er janvier 1946, le Lieutenant CHARENTON est chargé
d'assurer provisoirement le commandement de la C.R.S. 181
en attendant l'arrivée du Commandant RAMPAL qui est
installé dans ses fonctions le 16 Janvier. Les missions
confiées à l'unité sont alors nombreuses et variées. Elle
participe à plusieurs reprises à la surveillance du
secteur frontière des Basses-Pyrénées, des gardes
statiques lui sont confiées, les services d'honneur et
d'escortes se multiplient. En 1946, un service de sécurité
est mis en place à l'occasion du passage du Tour de France
cycliste à BORDEAUX.et la garde du port.
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Le 1er Janvier 1947, le Lieutenant CHARENTON prend le
Commandement de la Compagnie après le départ du Commandant
RAMPAL. Cette année-là, l'unité quitte son cantonnement
des Ardillos pour occuper la Caserne Carayon Latour de
BORDEAUX. Une brigade routière motocycliste forte de 36
agents est rattachée à la Compagnie.
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Le 31 mars 1948, le Commandant ECHASSON est le nouveau
chef de l'unité. Sous son autorité la Compagnie effectue
de nouveaux déplacements et assure entre autres la
surveillance du Port de la Pallice. A l'issue d'un
déplacement frontière débuté le 11 septembre 1948, la
Compagnie est ramenée d'urgence sur BORDEAUX le 13
novembre. A cette époque la grève des charbonnages entrait
dans une phase critique et son durcissement s'accentuait.
Les désordres étaient partout
en France. Afin de protéger le déchargement de
Bateaux transportant du charbon l'unité est employée
jusqu'au 7 décembre 1948.
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Le 1er janvier 1949, le Commandant ECHASSON passe le
commandement de l'unité au Capitaine CHATAIGNON. Durant le
ler semestre de cette année, où l'agitation sociale a été
constante, l'unité a contribué à maintenir l'ordre dans
notre ville. Les grands incendies de forêts de l'été de la
même année ont vite nécessité son intervention pour la
mise en place d'un service de protection et de
surveillance en collaboration avec d'autres forces.
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De 1950 à 1953, l'ordre public est souvent troublé. la
compagnie intervient fréquemment dans l'agglomération.
Durant l'hiver 52/53, dans le cadre de la lutte contre les
inondations, tout l'effectif participe à l'évacuation des
personnes et des biens menacés en divers points du
département. Par ailleurs la surveillance du réseau
routier se développe et les sections à pied y sont peu à
peu engagées.
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Les premiers renforts saisonniers sont envoyés dans les
stations balnéaires de ROYAN et ARCACHON en 1954. |
Les évènements d'Algérie qui se développent vont exiger
davantage de forces de police et janvier 1955
voit le départ de
la C.R.S. N°181 pour 4 mois. Peu après, des mouvements de
grève se produisent dans les chantiers navals de la
Loire—Atlantique. Comme beaucoup d'autres unités, la
C.R.S. 181 se trouve engagé dans des opérations de
rétablissement de l'ordre. Les échauffourées sont
fréquentes et de nombreux blessés sont à déplorer parmi
nos forces. C'est au milieu de cette difficile période que
le Commandant BIDOU est affecté comme Chef de l'Unité.
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De 1956 à 1962, la C.R.S. 181 effectue de longs
déplacements en Algérie. Comme unité de police,
conjointement avec d'autres forces, elle se trouve plongée
au coeur du problème et grâce aux qualités humaines de
tous, cette période pénible entre toutes, a été franchie
avec beaucoup de pondération. |
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Du 29/01/55 au 09/05/55
- Alger -
Orléansville - Le Kouif
- El Ma Labiodh -
Tébessa |
Du 25/11/55 au 24/02/56 -
Constantine |
Du 08/03/57 au 20/06/57 -
Tlemcen |
Du 19/06/60 au 12/07/60 -
Alger |
Du 07/12/60 au 15/12/60 -
Oran, Bougie : voyage officiel du général de Gaulle |
Du 13/06/61 au 19/08/61 -
Oran |
Du 14/04/62 au 23/06/62 -
Alger |
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Entre temps 1958 voyait se mettre en place les premiers
MNS à LACANAU, en BRETAGNE. En 1959, cette expérience
heureuse se développait et des MNS ont assuré la sécurité
des plages du CAP FERRET et d'ARCACHON. Par ailleurs, les
renforts saisonniers se poursuivaient à ARCACHON et ROYAN.
La surveillance de la circulation routière était maintenue
par l'implantation périodique de postes de surveillance et
de régulations
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Le 1er février 1962, le Commandant TROUIS succède au
Commandant BIDOU. Les années suivantes voient la tension
sociale diminuer. De jeunes gardiens remplacent les
anciens mutés en police urbaine. De nouvelles orientations
sont décidées, les grandes migrations saisonnières
soulèvent de nouvelles difficultés et c'est dans cette
optique que notre participation devient plus importante
dans la mise en place des MNS, des brigades de mineurs et
plus tard des Centres de Loisirs pour la Jeunesse. A
l'occasion d'une de ces missions, le 21 Juillet 1962, le
Brigadier GUTTIEREZ est victime du devoir' alors qu'il
essayait d'arracher à la mer une baigneuse plage du Grand
Crohot.
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Puis, la vie de l'unité se partage entre de nouveaux
déplacements : voyages présidentiels, surveillance
extérieure du pénitencier de Saint-MARTIN de RE,
protection des installations de LACQ. |
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Historique réalisé
par le Commandant Rodéric Martin.
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( Photos : collection Dupuy /
Morin / Kemmer ) |
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V |
Sur
l'agrandissement de cette photo d'octobre 1945,
on peut voir que l'insigne GMR a été remplacé par
l'insigne de la libération .
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Piste d'éducation
routière |
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Boite à courrier
du dispositif routier |
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Mise à
jour de l'historique (témoignage d'un ancien) |
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Les commandants de la compagnie ; |
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du
1er janvier 1945 au 15 mai
1945 |
l'officier de paix |
Gomila
Robert |
du
16 mai1945 au 31 décembre 1945 |
le commandant |
Coiffait
Henri |
du
16 janvier 1946 au 31 décembre 1946 |
le commandant |
Rampal
Denis |
du
1er janvier 1947 au 31 mars
1948 |
l'officier de paix |
Charenton
André |
du
1er avril 1948 au 31
décembre 1948 |
le commandant |
Échasson
Jean |
du
1er janvier 1949 au 31
juillet 1955 |
le commandant |
Chateignon
Maurice |
du
1er août 1955 au 31 janvier
1962 |
le commandant |
Bidou
André |
du
1er février 1962 au 31
décembre 1963 |
le commandant |
Trouïs
Jean |
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Et pour aller encore
plus loin dans l'histoire de cette compagnie : |
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CRS n° 14 |