BIOGRAPHIE  DE  GEORGES ALPHONSE  LELONG
 
 
 
Né le 13 juin 1887 au Mans
Fils de Georges Pierre Lelong Marchand de tissus et de Alphonsine Coupé.
Marié à Magnac-Laval, le 6 novembre 1909 avec Alphonsine Coupé.
Exécuté le 16 novembre 1944...
 
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(Source : Archives Nationales - Base leonore )
Le  militaire :
132° RI
Soldat de 2° classe le 23 décembre 1905.
Caporal le 13 août 1906.
Sergent le 16 juillet 1907.
Sergent fourrier le 16 juillet 1908.
Sergent Major le 4 juillet 1913.
138° RI
Nommé sous lieutenant le 12 septembre 1914.
Nommé Lieutenant le 17 juin 1915.
Cité à l'ordre de la 46° Brigade n° 2 du 4 juin 1915 :
"Le 31 août 1914 au combat du bois du Bourg a conduit brillamment sa section à courte distance de l'ennemi, l'a maintenu pendant 11 heures sur la position conquise malgré un feu violent d'infanterie et d'artillerie qui a mis hors de combat les 2/3 de son effectif. Ne s'est replié que sur ordre formel de son chef de Bataillon et a ramené tous ses blessés."
Nommé capitaine le 6 septembre 1915.
Cité à l'ordre de la 6° armée n° 625 du 3 septembre 1918 :
"Officier d'une grande bravoure et d'un grand sang froid, pendant les journées du 18 et 19 juillet a poussé son bataillon en avant avec la plus grande énergie et a contribué largement à l'enlèvement des positions ennemies sur une profondeur de 7 kms."
Cité à l'ordre de la X° armée n° 343 du 16 octobre 1918 :
"A pris en plein combat le commandement d'un bataillon, s'est comporté avec un sang froid et une bravoure dès longtemps connue de tous. En particulier le 24 août a enlevé son bataillon d'un élan magnifique et l'a porté sous  un violent barrage et de feux croisés de mitrailleuses sous un objectif puissamment défendu, s'en est emparé de haute lutte, a fait de nombreux prisonniers. Le 25  août chargé de la protection d'un flanc de l'attaque a pris des dispositions les plus judicieuses et a contribué dans une large part à l'échec d'une violente contre attaque. A de nouveau, le soir même fait preuve d'un grand sens tactique en venant en aide à un régiment voisin sérieusement menacé.
208° RI
Capitaine  le 25 décembre 1918.
8° RI
Détaché aux cours des EOA à Bitche du 18/01 au 10/05/1919
50° RI
Admis à suivre les cours d'officier de gendarmerie (JO du 20/10/1920).
Dirigé sur l'école de Versailles le 10 octobre 1920
12° Légion de gendarmerie
Comme capitaine stagiaire puis comme capitaine le 5 février 1921.
Détachement de gendarmerie de la Guadeloupe le 24 mars 1925.
Cité à l'ordre des troupes du groupe des Antilles N° 28 du 29 juin 1926 :
"Le 6 juin 1926 à Grand Bourg de Marie Galante est intervenu personnellement dans une violente bagarre électorale quoique blessé à la main et à la poitrine, a réussi par son sang-froid et son ascendant à empêcher l'usage des armes à feu."
  Lettre de félicitation du ministre de la guerre du 1° juillet 1928  :
"Grâce aux mesures qu'il a prises, aux directives qu'il a donné au personnel du détachement, au zèle et à l'intelligence dont il a fait preuve, les opérations électorales se sont déroulées dans l'ordre et la légalité."
Chef d'Escadron le 25 juin 1931
4° légion de la Garde Républicaine Mobile  (GRM)
Rapatrié de la Guadeloupe et affecté à la 4° légion de la GRM  le 9 décembre 1932.
8° légion de la GRM
Passe à la 8° légion le 1 août 1933.
10° légion de la GRM
Promu lieutenant Colonel et affecté à la 10° légion le 25 septembre 1937
Commandant par intérim de la 10° légion le 24 mars 1939 (Jo du 26/03/1939).
Nommé Colonel le 25 décembre 1939
(Source : Gallica )
Colonel de la 15° brigade de gendarmerie de Marseille, il  figurera dans la première promotion d'intendants de police  en mai 1941 et sera nommé à Rouen.
 
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L'Intendant de police :
Le 12 décembre 1941 il est nommé Intendant de police par Pierre Pucheu.
En février 1942, il est proposé comme intendant de police à la PP, mais les allemands s'y opposèrent.
Il sera ensuite nommé Intendant de police à l'Inspection Générale de la sécurité publique.
Les Ecoles de police :
A la création du centre d'application de sécurité publique destiné aux commandants et officiers de paix nouvellement recrutés de Périgueux, il en est nommé Directeur.
Ecole de Périgueux
Une première promotion de 60 commandants et officiers de paix recrutés en zone sud en septembre 1942.
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Fin avril 1943, le dernier groupe mobile de réserve en formation à Aincourt quitte ce centre qui devient l'Ecole des commandants et Officiers de la Police Nationale (ECOPN), regroupant ainsi les deux zones sous la direction de Georges Lelong.
   
Ecole d'Aincourt
Il participa à la réunion organisée par le Rassemblement national populaire le 19 décembre 1943 au Vélodrome d’hiver à Paris, à la tribune de laquelle se succédèrent des partisans convaincus de la collaboration.  (Procès en Haute Cour de Joseph Darnand, déposition de Jean Séliade, 28 octobre 1944, PV 121/7, AN 3 W 140.)
 
La Haute Savoie :     (Source : Extraits du livre de Claude Barbier "Le Maquis des Glières")
Le 24 janvier 1944, Darnand nommera le colonel Georges Lelong, « directeur des opérations du maintien de l’ordre en Haute-Savoie ». Celui-ci quitte alors l’école des cadres de la police.
"L’intendant de police Lelong est chargé de l’opération et est muni des pleins pouvoirs policiers pour tout le territoire où se déroule l’opération. Les pleins pouvoirs comprennent les attributions normales du préfet régional et en outre les attributions policières et militaires prévues dans le cas de l’état de siège. Ils comprennent en particulier le droit de créer des conseils de guerre et de commander directement toutes les forces de police et tous les services officiels intéressés d’une manière quelconque au maintien de l’ordre".  Note écrite du Kommandant des Heeresgebietes Südfrankreich, 31 janvier 1944, SHD, section Terre, 7 P 133.
              A son arrivée son état-major se compose :
Au centre en uniforme (D) Di Constanzo (milicien), à sa gauche le colonel Georges Lelong, les commandants Couillard et Charles Seccchia, - à sa droite le capitaine (de gendarmerie) Coumes et le commandant Paul De Montzey. (Photographie parue dans la presse de la libération) + lieutenant Telbary et le secrétaire gendarme Guillaudot.
Lelong avec son état-major (photo du livre d'Michel Germain "Histoire de la Milice".)
Organigramme tiré du livre "Histoire de la milice" de Michel Germain
Lelong s'installe à la préfecture
Fin janvier, il fait imprimer ce message pour les habitants de Haute Savoie :
               
                                                                                                                                                                              (Photo : Coll. Bruno Le Marcis)
 
En février, le commandant de groupement Brenot rejoindra l'état-major.
 
              "Les autorités eurent assez rapidement vent de la concentration des maquisards. Signé du capitaine Coumes, adjoint de l’intendant de police Lelong, un ordre d’opérations daté du 6 février 1944 affirmait que « différents groupements de “hors-la-loi” auraient effectué dans la journée du 4 février un regroupement de leurs forces sur le Plateau où ils entendent résister aux forces de l’Ordre ».
              "La Direction des opérations du maintien de l’ordre en Haute-Savoie décide alors de « contrôler la valeur des renseignements obtenus » et organise pour le 7 février une opération. Trois escadrons de la garde stationnés à Bonneville et La Roche, le GMR Cévennes stationné à Nangy, près d’Annemasse, ainsi que six commissaires de police et vingt-cinq inspecteurs sont alors requis pour conduire cette action dans la vallée du Borne, sans toutefois dépasser L’Essert, sur la commune du Petit-Bornand."
              Le 7 février, Lelong organise le bouclage du plateau.
              Si cette opération n'as pas un grand succès, elle permettra de confirmer le regroupement des résistants, grâce à l'arrestation  de trois ravitailleurs dont  Marcel Bouvard qui avouera la présence  de 400 maquisards puissamment armés sur le plateau.
              "Prévenu de ces arrestations, l’abbé Truffy essaya, de faire libérer les deux jeunes de sa paroisse  et en acceptant de recevoir l’abbé, le colonel Lelong ouvrait une période de négociations qui allait s’étendre jusqu’au 13 mars."
            Le 11 Février
"Lelong a décidé d’attaquer par encerclement ce Plateau. Les préparatifs sont en cours depuis ce soir à 18 h. Pour cette attaque concentrique, il a engagé 3 groupes A, B et C. Depuis ce soir, il y a en ligne pour cela :
9 escadrons de la garde, 3 GMR et 200 hommes de  la Milice.
Le groupe A se dirigera de Bonneville vers le Sud dans la vallée de la Borne [sic], ce groupe est sous le commandement de 2 chefs d’escadrons de la garde Collomb et Raulet.
Le groupe B est sous les ordres du commandant Brenot des GMR et partant de Thorens, avancera vers l’Est dans la vallée de la Fillière.
Le groupe C sous la conduite du capitaine Nay partira de Faverges vers le Nord sur Thorens" .
 
(Note du 10 février -  Coll Bruno Le Marcis)
Patrouille de GMR  (Coll.Bruno Le Marcis)
             "La bonne foi de Lelong quand il négocie avec l’AS est-elle feinte ? Il est bien difficile de répondre à cette question. Quoi qu’il en soit, il rencontre deux des dirigeants départementaux de l’AS, dont son chef, qui repartent libres de l’intendance de police."
 
 "Si les policiers allemands n’ont pas reçu de directives de leur hiérarchie à la date du 27 février , ils mentionnent celles que Lelong a reçues de Darnand :
1°) Activité plus importante dans l’entreprise d’ensemble.
2°) Engagement plus important de la garde et des GMR par rapport à la Milice qui, jusqu’à présent, agissait presque exclusivement seule.
3°) Renforcement des barrages mobiles des routes.
4°) Renforcement de la bretelle autour du plateau des Glières.
5°) Ordres pour l’attaque du plateau des Glières. L’attaque même doit être lancée par la Milice renforcée de GMR. La garde se charge uniquement de la protection et du barrage du territoire de l’arrière.
6°) L’opération d’ensemble de Lelong en Haute-Savoie doit être terminée le 10 mars 44, sinon les forces allemandes interviendront."
 
               Cependant, les conditions climatiques, le défaut d’équipement et d’enthousiasme rendaient l’offensive vers le plateau quasiment impossible.
Photos des GMR en Haute-Savoie
                 Le 6 mars, selon le témoignage qu’en fit le gardien Raymond L., le GMR Bretagne reçut l’ordre d’occuper les chalets de Notre-Dame-des-Neiges, au sud-ouest du Plateau. Une première tentative échoua « à cause de la température.  Le commandant P. fit une deuxième tentative, avec un équipement plus léger ; cette fois le détachement de GMR atteignit son but. Pour autant le commandant P. ne poussa pas l’avantage. Monté avec trop peu d’équipement et de vivres, il redescendit dans la vallée.
 
                Une troisième tentative, toujours dans le même secteur, sans doute le 10 mars au matin, après la mort du lieutenant Morel, conduite par l’adjoint du commandant P., Raymond L., se solda par un échec total. Les GMR essuyèrent les tirs des maquisards auxquels ils ne répondirent pas. Ils laissèrent neuf prisonniers : les GMR ne tentèrent plus jamais de pénétrer sur les abords de Glières. Leur incapacité à prendre pied sur le Plateau et l’impossibilité pour le colonel Lelong, qui ne voulait pas d’intervention allemande, de trouver un arrangement avec le maquis affaiblirent la position de l’intendant de police, par surcroît secondé depuis plusieurs jours par le milicien Max Knipping, ce qui limitait son autonomie. 
               Il présenta sa démission à Darnand qui la refusa  lui ordonnant de rester en Haute-Savoie jusqu’à terminaison complète des opérations.
 
              Tout au long de ces cinq semaines (du 10 février au 13 mars) l’intendant de police se retrouva au cœur de pourparlers où il rencontra sans exclusive les responsables de l’AS de Haute-Savoie – Anjot quatre fois apparemment –, Jean Rosenthal, ainsi que la hiérarchie tant militaire que policière allemande. Se plaçant volontairement entre l’enclume et le marteau, espérant parvenir à un compromis acceptable pour la Résistance non communiste, il sera écarté, contraint de laisser à la Milice (commandée par de Vaugelas) et aux Allemands le soin d’achever une besogne qu’il avait initiée en organisant le bouclage du Plateau."
Contrôle de la milice en Haute-Savoie (Gettyimages)
 
Le 10 mars  : Affaire d'Entremont - Mort de Tom Morel et du Commandant Lefebvre
 
               "Le 18 mars, reprenant les positions de la garde et des GMR, la Milice se répartit tout autour du Plateau et entre en action le 19 mars".
 
Les Bombardements : Le premier eu lieu le 12 mars puis les 23-25 et 26 mars.
L’opération "Hoch Savoyen" se déroula du 26 mars au 30 mars
Les Allemands pendant l'attaque (Coll. Association des Glières)
Quatre colonnes d’un bataillon chacune, appuyées par quatre batteries d’artillerie, y compris une section de mortiers de campagne de protection, interviendront.
             Selon les sources allemandes, lattaque par la Wehrmacht a été conduite le 27 mars, dès la fin de la matinée : le colonel Schwer a donc changé son plan, l’anticipant d’une journée.
Un télégramme envoyé à 1 h 43, le matin du 28 mars, précise :
"Le Plateau a été peigné le 29 mars 1944 dans sa partie Est. On a rassemblé des armes et des munitions et détruit des cantonnements et des camps. […] Les troupes se trouvant sur le Plateau seront engagées le 30 mars pour peigner la partie Ouest du Plateau et les versants Ouest […], résume le commandement de la division".
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               Le 2 avril, au hameau des Cerets, les Forces du maintien de l’ordre trouvent, une fosse contenant les corps des policiers (« les Canadiennes ») enlevés à Bonneville en janvier 1944. Peu de temps après, l’abbé Jean Truffy est arrêté par la Gestapo et déporté à Dachau, mais il survivra et écrira ses mémoires : « Mémoires du Curé des Glières » (dont certains passages ont été condamnés à être supprimés par décision d’un tribunal).
Découverte d'une Fosse Commune.
Le témoignage de l'Abbé Truffy
 
En Avril  -  Présence des Groupes "Maguelone" - "Navarre" - "Bellecour"....
                                                                    (Coll. Bruno Le Marcis)                  
 
Les chefs de la milice récompensés.
 
                 Georges Lelong a quitté le département de la Haute-Savoie le 5 mai 1944 pour reprendre la direction de l'école d'Aincourt. Incapable de rétablir l'ordre, il n'avait pas réussi à éviter l'intervention allemande.
(Journal La Croix du 15 mai 1944 source Retronews)
 
Il quittera Aincourt le 12 août pour Paris (voir ci-dessous son arrestation).
 
Arrestation de Georges Lelong
 
Arrêté, il fut donc reconnu coupable d’avoir :
"Dans le département de la Haute-Savoie, en tout cas sur le territoire français, au cours des mois de février à mai 1944, en tous cas depuis un temps non prescrit, porté les armes contre la France en dirigeant des opérations militaires contre des unités des Forces françaises, notamment contre celles stationnées sur le plateau des Glières ;
Coupable d’avoir dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, en temps de guerre, entretenu des intelligences avec les agents d’une puissance étrangère en vue de favoriser les entreprises de cette puissance contre la France, notamment en collaborant avec les autorités militaires allemandes qui ont participé à l’attaque des Forces françaises du plateau des Glières"
 
Preuve que l’on voulait en finir au plus vite avec lui, ses relations avec le SRMAN ou son rôle dans les cours martiales de février à mai 1944, faits bien mieux établis que sa participation dans la répression de Glières, ne furent pas abordés. De manière tout aussi paradoxale, il fut condamné à cause de Glières, ce qui aurait dû au contraire lui valoir des circonstances atténuantes. Ses hésitations lors de cet épisode n’excusaient en rien, il est vrai, la lutte contre le maquis de Haute-Savoie, dont il avait été le principal organisateur : bien des victimes en témoignèrent. Son avocat introduisit un recours en grâce, rejeté en date du 9 novembre 1944. Pour une raison que l’on ignore, le refus n’était toujours pas notifié le 16 novembre.
 
Exécution de Georges Lelong
 
                 Condamné à mort par un tribunal militaire en novembre 1944, Lelong est enlevé dans la prison d’Annecy avec le préfet et exécuté sommairement par des résistants.
                 " Le 16 novembre 1944, Lionel Martin se trouve à Annecy. Il attend dans un hôtel que la reconstitution du 27e BCA soit achevée pour pouvoir repartir en opération militaire. C'est là qu'un de ses camarades de l'ex-compagnie Franquis vient le chercher et lui demande de l'accompagner avec un appareil photographique. Lionel Martin, qui a en sa possession un appareil allemand en état de marche, récupéré lors d'opérations quelques mois plus tôt, le suit. Il réalise quelques photographies de l'exécution, à la carrière de la Puya, de Georges Lelong (1887-1944), ex-intendant de police d'Annecy, et de Charles Marion (1887-1944), ex-préfet de Haute-Savoie pour le gouvernement de Vichy. Les deux hommes étaient alors emprisonnés à Annecy".
                En juin 2012, Lionel Martin a souhaité témoigner sur cet événement dans le n° 26 de "L'Essor savoyard" et a remis une version écrite du récit aux Archives départementales.
                                                             ( http://archives.hautesavoie.fr/ark:/67033/a011481817488f0oU6y)
           
Archives Dép. Haute-Savoie. 188 J 9 - cliché Lionel Martin

 

"Face au scandale de cette double exécution, une cour de justice fut instituée le jour même : la Haute-Savoie entrait enfin dans la légalité."
 
Décorations :
Chevalier de la légion d'honneur le 1 septembre 1920
Croix de guerre 2 palmes 1 étoile
Croix de guerre Belge
Médaille commémorative de la grande guerre
Médaille de la victoire
Médaille d'honneur (Vermeil)
Officier de la légion d'honneur le 22 juin 1939
Officier du Nichan el Anouar
 
              Condamné le 2 novembre 1944 par le tribunal Militaire permanent de Lyon, constitué en cour Martiale séant à Annecy, à la peine de mort, à la dégradation civique et à la confiscation de tous ses biens, pour trahison.
              Il est exclu de plein droit de la légion d'honneur et privé définitivement du droit de porter toutes autres décorations ressortissant à la grande chancellerie.