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BLASON DE LA CRS N°60 |
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Les pièces héraldiques de cet insigne évoquent les
armoiries du Comtat venaissin, les trois clefs symbolisant
pour certains le pouvoir spirituel, temporel et judiciaire
que le Pape exerçait sur le Comtat, pour d'autres, les
trois syndics (Consuls) qui gouvernaient la ville. |
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ARMOIRIES DE LA VILLE D' AVIGNON : |
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Le blason de la ville d'Avignon porte : de gueules à Trois
clés d'or posées de race, l'écu soutenu par un aigle avec
cette devise": "Unguibus et rostro" ( à bec et griffes).
La ville d'Avignon a porté plusieurs armoiries. La
première était : une ville carrée, enceinte de murailles,
formées de pierres de taille, à créneaux bâtis à
l'antique.
La ville ayant ensuite appartenu à l'Empereur d'Allemagne
par la donation que fit Rodolphe à l'Empereur Conrad du
royaume d'Arles et ayant obtenu du successeur de Conrad,
Frédéric Barberousse, l'autorisation de s'ériger en
république impériale vers 1120, ajouta à ses armoiries un
aigle ou gerfaut, pour montrer qu'elle relevait de
l'Empire.
Ces armoiries, Avignon les garda jusqu'au pape Clément VI,
lequel ayant acheté cette ville en 1348 à la reine Jeanne,
voulut en changer le blason et remplaça l'aigle par 3 clés
d'or sur un champ de gueules. Le symbole des clés
appartenait pour ainsi dire au Saint Siège et le nombre en
fut 3 parce qu'il y avait alors, pour gouverner la ville,
3 syndics que le, pape Sixte IV permit d'appeler consuls,
peu de temps après.
Les Avignonnais ne voulant pas abandonner entièrement leur
ancien écusson et surtout le gerfaut, souvenir des
Empereurs d'Allemagne, qui leur avaient permis de
s'établir en République, ils réclamèrent auprès du Saint
Siège qui les autorisa, à prendre 2 aigles ou gerfauts
pour supports avec devise :" Unguibus et rostro ".
On a prétendu que les grelots attachés aux pieds des
gerfauts voulaient signifier l'attention et la
surveillance que les consuls devaient avoir sur les
intérêts de la ville et que leur bruit devait les tenir
éveillés pour maintenir, la tranquillité dans leur cité. (
Joudou. Histoire d'Avignon, page 159. |
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HISTORIQUE DE LA CRS N° 60 |
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La genèse de cette compagnie est étroitement liée aux
faits importants qu'ont connu l'ensemble des compagnies de
métropole et d'outre-mer depuis 1945.
Depuis cette date, elle a subi les vicissitudes de
l'histoire fertile de notre pays.
Le gouvernement provisoire de la République par le Décret
du 8 décembre 1944 dissout les GMR et crée les Compagnie
Républicaines de Sécurité, instituant 20 commandements
régionaux et 70 compagnies dont la
CRS n°156 d'Avignon.
Mais 3 ans plus tard un décret du 7 janvier l948 dissout
le groupement de Marseille avec 11 CRS dont la 156
d'Avignon.
Dans les années 1955-1960, les problèmes de
maintien d'ordre en Algérie amènent les pouvoirs publics
de l'époque à créer des compagnies Républicaines de
Sécurité en Algérie.
A la fin, de l'année 1961 ces CRS d'Algérie sont
transférées en métropole.
La 199 de Sétif est cantonnée à Marseille mais
son personnel est en déplacement sur Avignon.
A partir de juillet 1962, la
CRS n° 199 prend
ses
locaux dans la cité papale dans l'annexe du lycée Frédéric
Mistral 3 rue laboureur.
Cependant cette compagnie ainsi que les 15 autres
rapatriées d'Algérie sont dissoutes par un arrêté du 28
octobre 1963.
Le 1er janvier 1964 la compagnie d'Avignon devient la 60
avec un effectif renforcé de deux sections de la compagnie
d'UZES nouvellement dissoute.
En novembre 1967 la CRS
n° 60 s'installe officiellement dans
les locaux actuels, à Montfavet. |
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En hiver 1977-1978, l'unité effectue la mission "Tanagra" (Garde des relais TDF) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1983 tuerie du Sofitel | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le mardi 18 février 1969, inauguration officielle du casernement. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
LISTE DES COMMANDANTS DE COMPAGNIE SUCCESSIFS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Voir en complément le document d'Alain Crosnier sur l'implantation des CRS du Vaucluse | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Stèle de la CRS n° 60 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La plaque regroupe les morts des CRS n° 162 - 199 et 60 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le Brigadier Claude GABALDA et le Brigadier Henri NOIR qui appartenaient à la Section Motocycliste de la CRS N° 60 ont été victimes d’un accident de circulation en service à motocyclette. Le Brigadier Claude GABALDA sur la RN 7 au lieu- dit « CANTAREL » à MONTFAVET. Le Brigadier Henri NOIR à COURTHÉZON (84350). | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Brigadier Patrice ARINGHIERI est décédé en service commandé sur l’A 6 à hauteur de JOIGNY le 20 Février 1985. Il a été percuté par un véhicule léger piloté par un ressortissant espagnol qui s’était endormi. Le Fonctionnaire se trouvait sur le marche-pieds de sa camionnette, prêt à descendre. Le véhicule de Police en panne était arrêté sur la BAU. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Gardien de la Paix Alexis
ROUZAUD
est décédé au cours du service à MARSEILLE le 13 Novembre
2000 vers 20H30 à la hauteur des Aygalades.
Son décès a été reconnu imputable au service par l’Administration. |
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Il manque sur la plaque : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Sous-brigadier Didier BELDICOT décédé en service commandé à ORGON le 06 Mai 2003. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||