L'Insigne : | |
Au début du Moyen-Age, l'animal présent sur le
sceau briochin représente un aigle déployé, choisi parmi
les plus cruels des carnassiers connus à l'époque. Puis,
les croisés, ayant découvert la férocité du lion au cours de leurs périples, tinrent à le reproduire sur leurs armoiries en témoignage de leurs aventures. Ce fut donc en incorporant à l'aigle une partie du lion (l'arrière-train et les membres inférieurs) que le dragon prit sa forme définitive de "Griffon", telle que l'ont conservée les sceaux des prélats briochins de la fin du Moyen-Âge. Le blason briochin sera remis officiellement à la Ville en 1698 par le Garde des Sceaux. Il se présente d'azur sur fond d'or, armé, becqué et lampassé de gueule (serres, griffes, bec et langue de couleur rouge) |
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Blason de la ville | |
C'est, le ler Février 1945, qu'un décret implantait à SAINT BRIEUC une Compagnie Républicaine de Sécurité ( CRS n° 112). Son premier cantonnement fut le préventorium solaire de SAINT-LAURENTde la mer , | |
puis le 5 Juillet 1945 le "Grand hôtel de Trestraou" à PERROS-GUIREC. | |
Un projet d'installation au camp d'internement
Administratif de Langueux, site sur lequel se trouve
actuellement le CFPA n'aboutira pas. C'est le 14 juin
1946,que la CRS 112 établissait définitivement ses
quartiers dans le
camp de l'Aéroport.
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Formée essentiellement par des jeunes fonctionnaires des
Corps de Polices de la région Ouest, elle devait très
rapidement se trouver confrontée avec l'éventail des
diverses missions pour lesquelles les compagnies avaient
été
créées : police générale , garde de camps, escorte de
personnalités, police des frontières, maintien et
rétablissement de l'ordre, etc... |
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Dès l'année suivante les grèves généralisées dans
plusieurs secteurs de l'économie nationale la conduisaient
dans le Nord et l'Est de la France, ainsi que dans la
région Sarroise. |
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La situation rétablie, elle revenait en Bretagne et s'organisait professionnellement en vue de nouvelles tâches | |
Le 2 Novembre 1954, elle faisait connaissance pour la
première fois avec le sol africain. Les évènements de la
veille en Algérie avaient provoqué son départ urgent par
la voie aérienne embarquement à NANTES débarquement à
PHILYPPEVILLE puis BONE. |
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Dès lors la situation particulière des ex-départements
français va l'emmener à revoir sept fois de suite
l'Algérie au cours de déplacements dont la durée moyenne
sera de trois mois. |
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Bien évidemment elle ramenait à chaque fois des souvenirs
heureux ou tristes et le journal de marche de l'unité a
surtout retenu quatre épisodes particuliers dont les
anciens se souviennent encore tous : |
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-- en
Mai 1955, l'embuscade de BOU
ARFA au cours de laquelle une section est accrochée
plusieurs blessés dont un brigadier-chef actuellement
présent sur les rangs porte encore les marques vives, |
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-- le
6 Février 1956 où à l'issue
d'un départ précipité depuis l'aérodrome de TOURS, la CRS
est mise en action dès son arrivée dans une ville au bord
de l'émeute, |
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-- en Avril 1961 où repliée sur Tlemcen à la suite du putsch, elle est soumise aux incertitudes d'une situation qui mettra quatre jours pour se décanter, | |
-- en
Juillet 1962 enfin où elle
participe aux opérations d'aide aux derniers rapatriés
d'Algérie. |
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Les Officiers nommés en 1945 : | |
OP-1 Marchal Raymond | |
OP-2 Lavault René et Perrot Roger et Levay Joseph | |
Liste des commandant de la CRS n° 112 : | |
Lieutenant Marchal R. | 1945 |
Commandant Vavasseur | 1945 |
Capitaine Marchal R. | 1946-1949 |
Commandant Cueff J. | 1949-1957 |
Commandant Clarke de Dromantin B. | 1957-1961 |
Commandant Leconte A. | 1961-1963 |
Commandant Glais R. | 1963-1969 |
En 1964 la CRS n°112 change de nom et devient la CRS n°13. | |
> CRS n° 13 | |