Constantine |
En bas le nom de la ville "Constantine" en Arabe. |
Au dessus le blason de Constantine avec l'ajout du haut de la flamme CRS. |
Blason de Constantine |
D'après R. Le Viavant, historien de Constantine, l'azur représente le ciel et le gueules la terre rouge d'Afrique et, plus spécifiquement, les gorges du Rhumel (décrites par Guy de Maupassant telles un "abîme rouge comme si les flammes éternelles l'avaient brûlé"). Le chevron d'argent représenterait le proche confluent, en amont, des Oueds Rhumel et Bou Merzoug. L'auteur ajoute que certains y ont vu une évocation des éperons des cavaliers arabes. On nous a rapporté également l'hypothèse d'une figuration du coude en équerre que dessine le Rhumel en contrebas de la ville. Quant au poisson, il semble que ce soit une allusion au Rhumel, particulièrement riche en barbeaux. |
Bien plus que par le chevron, c'est sur la couronne qu'il faut rechercher une évocation des cavaliers arabes : le cheval à robe noire rappelle en effet la légende de la célèbre jument noire Halilifa, qui par son instinct, sa vigueur et son galop, contribua à la délivrance de Constantine assiégée par les Tunisiens en 1700. Elle parvint en effet à s'échapper de la ville assiégée et, après avoir remonté le Rhumel, elle gagna Alger avec son cavalier. |
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Extrait de l'annuaire téléphonique de Constantine de 1960 |
Créée le12 avril 1957 Plateau de Mansourah à Constantine. |
Histoire du collège de Mansourah : (http://mansoureen.free.fr/historique.htm) |
En 1947, un prêtre, encore jeune de 42 ans, du
diocèse d’Annecy, Léon Étienne Duval, fut nommé évêque de
Constantine... Il
lança l’idée d’un collège-petit-séminaire à Constantine
même. Pour ce faire il quêta auprès des colons de son
diocèse, obtint l’argent voulu, acheta un terrain à Sidi
Mabrouk sur le Plateau du Mansourah et commença à
construire des bâtiments. Le collège était destiné
principalement à la population européenne. Comme à Bône,
on y admettrait aussi des algériens voulant profiter d’une
bonne formation morale tout en gardant leur propre
religion. On lui donna de suite le nom de Collège Charles
de Foucauld qui a été conservé dans un certain nombre de
documents. Les plans étaient assez grandioses, ils
prévoyaient par exemple une chapelle, avec un grand
clocher. Quatre bâtiments furent construits, ceux que nous
avons connus. Trois étaient achevés en 1954 au moment de la guerre d’Algérie : les deux avec dortoir et, au centre, le bâtiment économique. On commença à ouvrir quelques classes en 1952 ou 53. |
L’armée s'installa dans les locaux du collège de Mansourah avec divers services et une compagnie de CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) et, sur le toit du bâtiment central, une plateforme pour hélicoptères. |
Boite à courrier du dispositif routier |
Le collège en 1962 |
Commandant de Cie : Cdt LE MERCER Yves |
Off. Adjoint : OPP GRUZELLE Robert |
Officiers : OP CASTAGNOLI Ernest - OP POLI claude. |
(coll. Musée des CRS) |