SIGNIFICATION DE
L'INSIGNE |
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L'insigne de la compagnie
est un écu à partition en taillé. |
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Les
couleurs choisies sont : |
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le
rouge : Couleur de l'emblème du Languedoc. |
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le bleu : Couleur du
fond des armoiries de la ville. |
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Dans la partie rouge se trouve la croix du
LANGUEDOC ou croix de TOULOUSE, puisque la ville de
MONTPELLIER se situe en LANGUEDOC. |
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Dans la partie bleu est représenté le château d'eau
de la promenade du Peyrou, dont la colonnade, de style
LOUIS XVI, a la simplicité d'un monument antique. De cette
plate forme on domine la ville et toute la région. C'est
autour de cette colline que la ville de MONTPELLIER s'est
édifiée au fil des ans. |
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Enfin, dans le bas quelques vagues rappellent que
Le département a une large ouverture sur la mer. |
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HISTORIQUE |
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Monsieur le Préfet. |
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Monsieur le Procureur de la République |
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Messieurs les représentants des autorités civiles |
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Officiers, Gradés et Gardiens, |
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En ce 8 décembre 1976 où les Compagnies Républicaines
de Sécurité ont
32 années d'existence et au moment où beaucoup
rentre nous pourraient se sentir préoccupés quant à leur
avenir à la suite des prochaines réformes des structures
de la Police qui sont annoncées comme imminentes, je vais
en quelques mots vous retracer l'historique
du Corps et de
votre Unité afin que vous y puisiez, s'il en était besoin,
toutes les raisons de croire et la réalisation de vos
légitimes aspirations.
Créées le 8 décembre 1944 à un moment où le
gouvernement souhaitait disposer de forces suffisantes
pour faire face à certaines séquelles de le guerre qui
s'achevait, alors que la Police traditionnelle était en
cours de remaniement et la Gendarmerie trop absorbée par
les besoins des forces armées, les compagnies
républicaines de sécurité étaient avant tout des unité
d'emploi régional. Dans l'énumération de leurs missions,
le maintien de l'ordre n'apparaissait qu'au second plan
après le renfort des Corps Urbains, avec en plus des
missions complémentaires de contrôle de la circulation
routière et d'aide aux populations sinistrées.
Mais bien vite cette condition d'emploi régional
s'appliquant à des formations dont l'essence était quand
même la mobilité, ne devait pas résister à l'épreuve
d'authentiques opérations de maintien de l'ordre, la grève
générale d'octobre 1947 avec ses troubles insurrectionnels
détermina le Gouvernement à donner aux compagnies
Républicaines de Sécurité une autre physionomie et un
champ d'action beaucoup plus vaste en faisant de ces
unités une réserve générale à vocation nationale destinée
à contribuer au maintien de l'ordre public.
Ainsi, la loi du 27 décembre 1947 et le décret du 26
mars 1948, toujours en vigueur depuis plus d'un quart de
siècle, sont-ils importants, parce qu'ils fixent les
dispositions de base des Compagnies Républicaines de
Sécurité, mais surtout parce qu'ils illustrent l'influence
que l'évolution du contexte social et du caractère des
désordres intérieurs a finalement sur les structures de la
force publique. Ces deux textes instituent en effet un
corps original en juxtaposant une nature civile et des
traits empruntés aux forces militaires : composé de
fonctionnaires civils, il est structuré d'une façon qui
rappelle l'organisation militaire par son articulation,
ses grades, sa discipline, ce qui lui donnent cohésion et
esprit de corps. Cependant, parce qu'elles bénéficient
d'un dynamisme et d'un potentiel considérables, les
Compagnies Républicaines de Sécurité sont soumises à des
règles d'emploi rigoureuses, tant pour leur mises en
mouvement que pour leur utilisation sur le terrain, ce
qui, en fonction de l'état du droit, donne toutes les
garanties à l'autorité publique et au citoyen vis-à-vis de
la force publique.
Depuis 1948, les événements corroborent la valeur
tactique des Compagnies Républicaines de Sécurité qui,
jouissent d'une autonomie matérielle et d'une grande
mobilité, leur permet de s'adapter instantanément à toutes
les situations.
En Algérie, 8 années d'utilisation intensive dans une
conjoncture de guerre, véritable test de défense civile,
ont vu les Compagnies Républicaines de Sécurité opérer
avec succès, soit seules, soit avec les escadrons blindés
de gendarmerie Mobile ou même avec d'autres éléments
militaires.
En 1968, on a pu voir que les opérations de maintien
de l'ordre d'envergure, tant par l'étendue que par les
difficultés des circonstances, étaient toujours à la
portée de ces unités dans des conditions optimales
d'exécution. l'expérience ainsi acquise à mis en lumière
la sérénité et le civisme du Corps tout en permettant de
tracer les limites de son action qui doit se situer au
moment où l'on doit en arriver à déployer un potentiel
militaire.
Le décret de 1948, qui a donné la prédominance au
maintien de l'ordre dans les fonctions des unités,
ménageait toutefois l'avenir en leur assignant également
des missions de surveillance sur les voies de
communication et aux frontières ainsi que l'assistance aux
populations. Axées sur la protection des personnes et des
biens, de nouvelles missions sont donc apparues,
consistant à contribuer à la sécurité routière, à
faciliter les activités et les loisirs des populations, à
prévenir la délinquance juvénile et à porter secours.
C'est en 1951, que le Corps commença à s'occuper de
la circulation routière par le rattachement des
ex-brigades motocyclistes de la Sûreté Nationale qui
devinrent les 60 sections motocyclistes actuelles. A côté
de ces sections spécialisées, les sections à pied furent
également utilisée à ces tâches à l'occasion de grands
mouvements saisonniers (Plan Primevère) ou même
quotidiennement, car le développement de l'infrastructure
routière exigeait leur participation à la police des
grands itinéraires et des autoroutes de dégagement.
L'expansion
des sports de montagne et l'augmentation des risques qui
en découle ont imposé la création des sections de
montagne, au nombre de 5, et leur rôle dans la prévention
des accidents et dans les opérations de secours en
altitude n'a cessé de prendre de l'importance au fil des
années. De même l'installation saisonnière, en 1958, de
maîtres-nageurs-sauveteurs sur les plages et les plans
d'eau, mission qui occupe plus d'un milliers d'agents
actuellement, concourt-elle très directement à la sécurité
des estivants.
Et la CRS n°56, me direz-vous, qu'a-t-elle été durant
ces années où le Corps des CRS s'affirmait ?
Notre Unité était la première CRS
de la 16
ème Région de MONTPELLIERd'où
son numéro :
Devenue la CRS n° 56 en 1964, elle a continué ses
missions traditionnelles de surveillance des frontières
aériennes, terrestres et maritimes. La Nationale 113,
avant la construction de l'autoroute A.9, a exigé
également un plein emploi de la section motocycliste et
des personnels des sections à pied. La vocation maritime
de l'unité fait qu'une trentaine de
maîtres-nageurs-sauveteurs assurent tous les étés la
surveillance d'une grande partie du littoral Languedoc
Roussillon
Employée à Paris dès les premières heures de mai
1968, elle payait, là aussi, un assez lourd tribut mais
sans faiblesse. Enfin son action à l'occasion des
nombreuses manifestations du monde viticole de ces
dernières années a prouvé qu'elle avait conservé son
efficacité dans le maintien de l'ordre, bien que
participant habituellement à la vie de la cité. Son
intégration dans la population lui a même conféré une
assurance morale née d'une compréhension réciproque entre
les fonctionnaires et les populations qu'ils aident à
mieux vivre.
Aujourd'hui les Compagnies Républicaines de Sécurité,
reconnues et acceptées comme une force sérieuse et sûre,
modérée mais efficiente et ferme si nécessaire, sont
devenues un élément indispensable à la sécurité intérieure
du pays. Répondant tout particulièrement aux besoins d'une
démocratie moderne, elles constituent dans les tâches
quotidiennes les plus modestes comme dans les
circonstances extrêmes du maintien de l'ordre, une force
toujours disponible, loyale et courageuse, au service de
l'autorité publique et des citoyens.
C'est pourquoi, Officiers, Gradés et Gardiens, en ce
32ème anniversaire, nous nous devons d'être persuadés que
selon une formule souvent utilisée mais qui, en
l'occurrence, me paraît parfaitement s'appliquer : "SI LES
COMPAGNIES REPUBLICAINES DE SECURITE N'EXISTAIENT PAS, IL
FAUDRAIT LES INVENTER" . |
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(Source : Gallica) | |
Visite du chef du service des CRS le 12 octobre 1977 | |
Cdt Pillon - Col Spack - Mr Pinaud | |
OPP Lalanne-de-Haut | |
Equipe de commandement 1994 | |
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Les commandants de l'unité : | |
Cdt Robert Poguet | de 1945 à 1947 |
Cdt André Viot | de 1948 à 1955 |
Cdt Edgar Esminger | de 1956 à 1961 |
Cdt Marius Fol | de 1962 à 1970 |
Cdt Jean Legac | de 1970 à 1975 |
Cdt Alex Pilon | de 1975 à 1977 |
Cdt Jean-Claude Lalanne de Haut | de 1978 à 1981 |
Cdt Christian Nodee | de 1981 à 1989 |
Cdt Francis Demeestere | de 1989 à 1993 |
Cdt Henri Aribaud | de 1993 à 1999 |
Cdt Michel Pujol | de 1999 à 2008 |
Cdt Ludovic Aubriot | de 2008 à ... |
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La Compagnie, engagée sur le service d'ordre du match AC Ajaccio/SC Bastia du dimanche 21/10/2012, a été acheminée la veille par voie aérienne depuis l'aéroport de Montpellier jusqu'à celui d'Ajaccio. | |