Les Polices Mobiles

GMR  "Bretagne"

 
 
L'insigne représente le blason de la Bretagne
"D'hermine plain".
 
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Casernement du GMR et de l'école de police - rue saint Malo - Rennes
(Source : http://ecolenormale-rennes.e-monsite.com/)
 
(Source : http://www.collections.musee-bretagne.fr/ark:/83011/FLMjo175809)
 
(Ouest Eclair du 27 mars1943 -Gallica)
 
 
 
 
Déplacement du GMR à Glières
 
Organigramme tiré du livre "Histoire de la milice" de Michel Germain
 
Effectifs 1944

Effectif au 1juin    1944

Effectif au 1er juillet 1944

Commandant 1

Commandant 1

Officiers de Paix 4

Officiers de Paix 5

Médecin auxiliaire 1

Médecin auxiliaire 1

Brigadiers-Chefs 5

Brigadiers-Chefs 3

Brigadiers 11

Brigadiers 7

Sous- Brigadiers 10

Sous-brigadiers

Gardiens 148

Gardiens: 82

Total: 180

Total: 108

 

 

Déficits tous grades confondus

Gains tous grades confondus

Défections: 24

 

Mutations: 44

Affectations: 5

Radiations: 9

 

 
               "Ainsi, en juin 1944 à Rennes après que la moitié de l'armement du GMR ait été confié aux miliciens, avec l'approbation du Kommandeur du SD, le préfet utilisa les GMR à des missions d'aide à la population"  (ref A. Pinel).
             
Sous-Brigadier recherché pour "abandon de poste"
 

    Le commandant P. du GMR "Bretagne" comparut le 31 août 1945 devant la Cour de justice de Rennes. Il fut accusé d'avoir, à la tête de son groupe, participé à plusieurs opérations d'envergure qui, chaque fois, se conclurent par des arrestations. En février 1944, son unité fit partie des forces engagées en Haute-Savoie. Prenant la parole devant ses hommes il leur aurait dit: "Je compte sur vous tous. Considérez chaque individu du maquis comme un ennemi, car nous allons être appelés à combattre ceux qui se sont réfugiés sur le plateau des Glières", et son adjoint M. d'ajouter: "Tous ces maquisards sont très nuisibles à la sûreté de l'Etat. En les combattants vous êtes couverts, car ce sont des criminels, des assassins et des pillards". Durant ce déplacement, le GMR "Bretagne procéda à soixante arrestations. Mais le Tribunal, insuffisamment informé de ces faits, et tenant compte du revirement ultérieur de cet officier, l'acquitta. Il fut même félicité pour son attitude durant les derniers mois du régime. (ref A. Pinel)

 
                "Le 6 mars 1944, selon le témoignage qu’en fit le gardien Raymond L., le GMR Bretagne reçut l’ordre d’occuper les chalets de NotreDame-des-Neiges, au sud-ouest du Plateau. Une première tentative échoua « à cause de la température.  Le commandant P. fit une deuxième tentative, avec un équipement plus léger ; cette fois le détachement de GMR atteignit son but. Pour autant le commandant P. ne poussa pas l’avantage. Monté avec trop peu d’équipement et de vivres, il redescendit dans la vallée.
               Une troisième tentative, toujours dans le même secteur, sans doute le 10 mars au matin, après la mort du lieutenant Morel, conduite par l’adjoint du commandant P., Raymond L., se solda par un échec total. Les GMR essuyèrent les tirs des maquisards auxquels ils ne répondirent pas. Ils laissèrent neuf prisonniers : les GMR ne tentèrent plus jamais de pénétrer sur les abords de Glières."
                                  (Source : Extraits du livre de Claude Barbier "Le Maquis des Glières")
 
 
             Gardien au GMR Bretagne, François L.B. interrogé à la Libération rapporta :
Nous avons […] été envoyés à Groisy pour faire prisonniers les réfractaires et patriotes qui descendaient du Plateau (des  Glières) pourchassés par les Allemands, mais à notre arrivée la plupart étaient déjà passés. Ma section n’a fait que deux prisonniers qui se sont rendus d’eux-mêmes. Comme ils étaient affamés nous leur avons donné à manger et les avons ensuite remis au commandant qui dirigeait alors le GMR.  (Cour de justice de Rennes, Marcel P. Audition de François L.B., 20 décembre 1944. ADIV 313 W 42, Fol 76.)
 
               En Haute Savoie, la Milice capture un prisonnier, un policier du GMR Bretagne, blessé***, déserteur de février, qui lui fournit quelques renseignements qu’elle s’empresse de communiquer aux Allemands.
 ***Ce policier, Richard Puchet, fut fait prisonnier par les miliciens. Blessé à la jambe, il fut opéré par un médecin allemand qui le sauva de l’amputation. Son chef, le commandant du GMR Bretagne, indiqua aux miliciens que Puchet faisait bien toujours partie de son unité, ce qui le sauva. (Cour de justice d’Ille-et-Vilaine, Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 213 W 42, no 135.)
 
 
 
Liste non exhaustive des officiers du groupe (source  Gallica J.O. de 41 à 44) :
 
Commandant   Doher  Marcel   puis  Commandant  Pezeau   Marcel   (1944)
OP-HC                 Coudert    Marius
OP-1                     Moisan     Georges
 
 
> CRS n° 111 > CRS n° 9
 
 
 
 


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