Blason de Thomas Robert Bugeaud, marquis de La Piconnerie, duc d'Isly, maréchal de France, né à Limoges.
(La 3ème compagnie de la 12ème Région) |
(Historique tiré du livre de Sylvain Le Bail) |
Issue du GMR Périgord, la Compagnie Républicaine de Sécurité n° 123 s'installe à l'école Saint Georges. |
Dès le mois de janvier, un concours de gardien de la Paix est
ouvert. Les candidats reçus effectuent un stage de trois mois à la
CRS n°123 ou à la CRS
n°122 de Limoges. |
Le lieutenant Couturier, ex-GMR pris le commandement de la CRS par
intérim. Son adjoint fut le lieutenant Ebrard. |
Les Officiers nommés en 1945 : |
OP-1 Couturier Bernard |
OP-2 Ebrard Joseph et Diem André et Mestre Léonard |
Les nouveaux C.R.S. qui travaillent aux côtés des ex-G.M.R. sont
en majeure partie originaires du Sud-ouest, notamment pour
quelques-uns d'entre eux, de la Dordogne. Ces hommes étaient
d'anciens militaires démobilisés, ou rentrant des camps de
prisonniers, et d'anciens résistants. |
Une section d'instruction des jeunes CRS en 1945 (l'uniforme n'a pas encore changé) (col Sylvain Le Bail) |
La première tâche des lieutenants Couturier et Ebrard fut de
restructurer la compagnie. Les services sont réorganisés selon
l'organigramme mis en place qui reprenait celui de la circulaire
du secrétariat général pour la police du 10 juin 1941. Six
services constituaient alors la section de commandement : le
service général, le secrétariat, le garage, le mess, le foyer et
le matériel. |
Le matériel et les véhicules sont récupérés ou remis en état. |
Au fur et à mesure de l'affectation des nouveaux fonctionnaires,
les rangs des sections sont complétés. L'ex-G.M.R. du Périgord,
devenu la C.R.S. n°123 est à nouveau opérationnel dès le mois de
décembre 1944. |
Prison de Mauzac |
Par 1/2 compagnie, l'unité prend un service à Mauzac. Si certains
membres de l'ex-G.M.R. sont toujours les mêmes, la population
carcérale a changé. Elle a « évolué » en fonction du régime. La
C.R.S. ne garde pas les opposants au régime de Vichy, mais les
miliciens et les collaborateurs. |
Le service de garde à la prison de Mauzac durera jusqu'au mois de
juillet 1949. La dernière mission à la prison se déroulera du 10
juin au 1er juillet 1949, après que les derniers détenus aient été
jugés ou libérés. |
L'autre 1/2 compagnie garde la station radio de Nieul, en
Haute-Vienne, pour laquelle le préfet craint un sabotage de la
part de groupes communistes. Mais pas le moindre incident ne se
produira. |
Puis la C.R.S. 123 effectuera plusieurs missions de courte durée
consistant essentiellement à garder les émetteurs radio et les
bâtiments administratifs. |
Au début de l'année 1945, une section est envoyée à Sarlat, en
renfort de la gendarmerie, pour convoyer les nouveaux billets de
la Banque de France. |
La population, selon les membres des forces de l'ordre, les
accueille bien. Car les habitants s'inquiètent de la résurgence de
groupes se désignant comme révolutionnaires. |
En 1945, à l'occasion de la visite du général de Gaulle à
Périgueux la C.R.S. 123 assure la protection du cortège et des
édifices publics visités par le général. |
Plus tard, du 28 juillet au 3 septembre 1949, la C.R.S. 123 est
envoyée en mission sur les frontières de l'Est, à la frontière
franco-allemande, entre Villing et Kehl. Le but de la mission est
de contrôler les passeports et d'arrêter les fuyards allemands. |
Alors que le premier syndicat de police, la C.G.T. Police
descendait dans les rues de Périgueux au slogan de « la police au
service du peuple », les forces de l'ordre reprenaient une entité
républicaine. |
Le lieutenant Couturier ex GMR prend le 1er commandement par intérim avec le lieutenant Ebrard comme adjoint. |
Le lieutenant Pierre Pageaut, officier de paix qui démissionna du GMR "Poitou" en décembre 1943 pour rejoindre les forces de résistance réintégra le corps de la police nationale, à la C.R.S. N° 123 de Périgueux le 16 juillet 1945. |
Les Commandants : |
De 1944 à 1947, OP COUTURIER |
De 1947 à 1963, Cdt TROGNON |
De 1963 à 1965, Cdt ROUMY |
> CRS n° 22 |