Les Polices Mobiles

GMR  "Marche"

 

            
 
L'insigne représente le blason d'Hugues de Lusignan comte de la Marche et Seigneur de Lusignan.
"Burelé d'or et d'Azur de 12 pièces chargés de 6 lions de gueules posés en orles, brochant sur le tout"
   Insigne presque identique à celui du GMR
                             Appartenance à vérifier. (Armée ....?)
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Casernement : Mas Jambost  Limoges
Bâtiment à l'abandon en 1939, il fut remis en état pour accueillir les permissionnaire sans famille.
 
Mas Jambost en mars 1940
Mas Jambost aujourd'hui
JO du 9 juin 1942
Il abrita l'école Régionale de police (formation des gardiens de la paix) et le GMR "Marche"
 
Compte rendu d'opération du 17/08/1943
(Source : AD de la Dordogne - Cote 1W 128-2)
 
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Quelques affectations retrouvées dans la presse :

--Commandant Gautrat, commandant régional des GMR de la région de Limoges en mars 1944 (Appel du Centre du 24 mars 1944)
--M. Mortier Joseph  est nommé au Groupe Mobile de réserve « La Marche de Limoges »  (Appel du Centre du 28 juin 1943).
--M. Chamaud René, officier de paix de première classe est nommé au G.M.R. de la Marche de Limoges (Appel du Centre du 1er septembre 1943).
--M. Jarillon est nommé au G.M.R. de réserve La Marche à Limoges (Courrier du Centre du 14 février 1944).

 

--M. Mortier, anciennement au GMR « La Marche  Limoges », officier de paix 2e classe, est nommé chef du service régional de sécurité publique à Limoges (Courrier du Centre du 14 février 1944).

 

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               Compte rendu du lieutenant Pommier, commandant le détachement du G.M.R. La Marche, stationné à Saulgond. (Archives départementales de la Haute-Vienne cote-1374w72)
              "Le 28 novembre 1943, 25 à 30 bandits environ, ont débouché par le bas du village, tirant dans la rue centrale et ont coiffé immédiatement le débit de boisson où mangeaient les gardiens. De nombreux coups de feu ont été tirés. L'officier et les brigadiers, logeant à l'étage durent se rendre. Les bandits se rendent ensuite au cantonnement. Ils ordonnent à l'officier de demander aux trois gardiens en poste de cesser le feu et de se rendre. Ils récupèrent les armes et le matériel, une camionnette, et une moto.
              Puis ils embarquent les G.M.R. prisonniers dans la camionnette et partent en direction de Brigueil. Le bilan est lourd. Trois gardiens sont tués, l'un près du téléphone, l'autre dans le réfectoire, et un autre est tué dans la cour. Deux autres sont blessés. Sur l'effectif de trente-deux, vingt sont faits prisonniers, sept seulement sont rescapés.
               Les résistants ont récupéré un fusil-mitrailleur, vingt-trois mousquetons, trois mitraillettes, vingt-neuf pistolets, neuf cent cartouches F.M., six chargeurs de mitraillettes et six cent cartouches, cent trente-huit chargeurs de mousquetons, approvisionnés de trois cartouches, et divers matériels.
               Lavrat libère le lieutenant et le charge d'un message pour l'intendant de police de Limoges, proposant l'échange des trente prisonniers contre les camarades arrêtés à Chabanais et dix autres, arrêtés dans l'Indre. Mais l'offre est rejetée, et finalement les G.M.R. prisonniers sont libérés."
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            En Limousin, Georges Guingouin évoque l'attaque du 30 décembre 1943, menée contre un détachement du groupe "de la Marche", chargé de protéger la distribution des tickets d'alimentation.
                Effectifs du GMR "Marche" en 1944 : 87 gradés et gardiens
 
             Fin 44, une enquête était  en cours contre le capitaine André S. du groupe "Marche", qui, début juin 1944 quelques jours seulement avant le débarquement avait passé une visite médicale en vue de s'engager dans les waffen SS. Il lui était reproché en outre d'avoir utilisé son unité aux côtés de la Milice au cours d'une opération de cette dernière au nord de Limoges. Cet officier aurait ensuite tenté de "virer casaque" et aurait été arrêté en juillet 1944 par la Milice pour "intelligence avec le maquis". Il fut relâché grâce à l'intervention d'un autre officier, réputé proche des milieux collaborationnistes .... (ref A. Pinel)
 
           Le gardien de la paix Joseph Mialaret sera tué en Foret Noire en combat contre les allemand. Le sous-brigadier André Mounier sera déporté et décédera en Allemagne.
 

En décembre 1944 ce GMR "Marche" se transforme en CRS n° 121. Cette compagnie quittera Limoges pour La Rochelle le 1er Mars 1948.

 
Liste non exhaustive des officiers du groupe (source  Gallica J.O. de 41 à 44) :
 
Commandant   Thomas    Jacques      puis   
Cdt   Martin  Raymond (affecté en septembre 43, il démissionne en janvier 44.)
OPP                      Servais     André
OP-HC                 Besson      Pierre
OP-1                    Bohe          Claude   -  Bressant   Henri  -  
OP-1                    Mortier   Joseph  - Bonnel   Yves  (affecté en sept 43  puis CRS 141 ...)
OP-1                    Chamaud  René      -  Jarillon  Théodore    -     Denais     Fernand
 

 

  >  CRS n° 121
 


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